Texte de base
Les administrateurs de CMCAS sont considérés en service lorsqu'ils siègent.
L'enveloppe théorique annuelle totale attribuée pour les détachements liés à l'exercice de la mission d'administrateur s'élève à 365 000 heures pour 1 638 administrateurs.
Pour les CMCAS comptant plus de 2 300 inscrits sur la liste électorale des élections des CA des CMCAS, le président est détaché à temps plein, le trésorier et le secrétaire général sont détachés à mi-temps, s'ils le demandent. Le nombre d'inscrits pour l'application de cette règle est celui constaté pour les élections CMCAS de novembre 2017.
En raison de la situation géographique spécifique et de la taille des CMCAS de La Réunion, la Martinique, la Guadeloupe, la Guyane et la Corse, les présidents sont détachés à temps plein.
En cas de fusion entre 2 CMCAS, la CMCAS résultante bénéficiera jusqu'au terme de l'accord d'un administrateur à temps plein supplémentaire qui s'ajoute aux dispositions prévues aux paragraphes précédents.
Chaque autre administrateur dispose personnellement de 13 jours par an afin de participer aux séances du conseil d'administration et aux réunions préparatoires.
Le solde restant par rapport à cette l'enveloppe totale de 365 000 heures est réparti entre les fédérations syndicales représentatives en fonction de l'audience syndicale constatée aux dernières élections des CA des CMCAS. Ce solde est notifié aux fédérations syndicales par le comité de coordination avec copie au secrétariat des groupements d'employeurs dans le mois qui suit le résultat des élections aux CA des CMCAS et courant novembre de chaque année suivante.
Ce solde est calculé annuellement de la façon suivante : 365 000 heures – (nombre d'administrateurs hors présidents à temps plein et hors secrétaires généraux et trésoriers à mi-temps × 13 × 7 heures) – (le nombre de présidents à temps plein × 1 590 heures + (nombre de trésoriers + nombre de secrétaires généraux à mi-temps) × 1 590 heures/2).
Chaque fédération distribuera la part de l'enveloppe solde lui revenant aux administrateurs CMCAS de son choix qui pourront l'utiliser pour exercer leurs missions d'élus. Elle en informera les présidents de CMCAS concernés avec copie au secrétariat des groupements d'employeurs des IEG au plus tard début décembre de chaque année.
En complément, la disposition prévoyant le détachement d'un président à temps plein, d'un trésorier et d'un secrétaire général à mi-temps sera étendue aux CMCAS de plus de 1 700 inscrits.
D'autre part, une enveloppe de 80 000 heures est répartie entre les CMCAS au prorata du nombre d'inscrits sur les listes électorales des élections des CA des CMCAS pour faire fonctionner les commissions d'activité. Cette enveloppe est notifiée par le comité de coordination aux CMCAS avec copie au secrétariat des groupements d'employeurs dans le mois qui suit le résultat des élections aux CA des CMCAS et courant décembre chaque année suivante.
Afin d'accompagner les transformations, une enveloppe complémentaire transitoire sera attribuée sur la période 2018 à 2020. Elle s'élèvera aux valeurs suivantes : 20 000 heures pour 2018, 15 000 heures pour 2019 et 10 000 heures sur 2020.
Ces heures sont ensuite réparties entre les salariés désireux de s'investir dans des commissions. Il est recommandé aux conseils d'administration de prendre en considération les résultats à l'élection du CA de la CMCAS concernée lors de cette répartition.
Le président de chaque CMCAS notifie chaque année avant le 31 janvier aux employeurs concernés avec copie au secrétariat des groupements d'employeurs des IEG :
– la liste nominative des administrateurs et la composition du bureau avec les heures de détachement correspondantes ;
– la liste nominative des salariés appelés à participer à des commissions d'activité et la répartition des heures de commission entre ces salariés.
Les administrateurs de CMCAS sont considérés en service lorsqu'ils siègent.
L'enveloppe théorique annuelle totale attribuée pour les détachements liés à l'exercice de la mission d'administrateur s'élève à 365 000 heures pour 1 638 administrateurs.
Pour les CMCAS comptant plus de 2 300 inscrits sur la liste électorale des élections des CA des CMCAS, le président est détaché à temps plein, le trésorier et le secrétaire général sont détachés à mi-temps, s'ils le demandent. Le nombre d'inscrits pour l'application de cette règle est celui constaté pour les élections CMCAS de novembre 2017.
En raison de la situation géographique spécifique et de la taille des CMCAS de La Réunion, la Martinique, la Guadeloupe, la Guyane et la Corse, les présidents sont détachés à temps plein.
En cas de fusion entre 2 CMCAS, la CMCAS résultante bénéficiera jusqu'au terme de l'accord d'un administrateur à temps plein supplémentaire qui s'ajoute aux dispositions prévues aux paragraphes précédents.
Chaque autre administrateur dispose personnellement de 13 jours par an afin de participer aux séances du conseil d'administration et aux réunions préparatoires.
Chaque fédération distribuera la part d'enveloppe solde lui revenant aux administrateurs CMCAS de son choix qui pourront l'utiliser pour exercer leurs missions d'élus. Elle en informera les présidents de CMCAS concernés avec copie au secrétariat des groupements d'employeurs (ci-après “ SGE ”) des IEG au plus tard début décembre de chaque année et à chaque modification. Le SGE des IEG est chargé du contrôle de la cohérence entre la ventilation faite par les fédérations et les listes remontées par les présidents de CMCAS. En cas de discordance, la liste émanant de la fédération fera foi.
Ce solde est calculé annuellement de la façon suivante : 365 000 heures – (nombre d'administrateurs hors présidents à temps plein et hors secrétaires généraux et trésoriers à mi-temps × 13 × 7 heures) – (le nombre de présidents à temps plein × 1 590 heures + (nombre de trésoriers + nombre de secrétaires généraux à mi-temps) × 1 590 heures/2).
Chaque fédération distribuera la part de l'enveloppe solde lui revenant aux administrateurs CMCAS de son choix qui pourront l'utiliser pour exercer leurs missions d'élus. Elle en informera les présidents de CMCAS concernés avec copie au secrétariat des groupements d'employeurs des IEG au plus tard début décembre de chaque année.
En complément, la disposition prévoyant le détachement d'un président à temps plein, d'un trésorier et d'un secrétaire général à mi-temps sera étendue aux CMCAS de plus de 1 700 inscrits.
D'autre part, une enveloppe de 80 000 heures est répartie entre les CMCAS au prorata du nombre d'inscrits sur les listes électorales des élections des CA des CMCAS pour faire fonctionner les commissions d'activité. Cette enveloppe est notifiée par le comité de coordination aux CMCAS avec copie au secrétariat des groupements d'employeurs dans le mois qui suit le résultat des élections aux CA des CMCAS et courant décembre chaque année suivante.
Afin d'accompagner les transformations, une enveloppe complémentaire transitoire sera attribuée sur la période 2018 à 2020. Elle s'élèvera aux valeurs suivantes : 20 000 heures pour 2018, 15 000 heures pour 2019 et 10 000 heures sur 2020.
Ces heures sont ensuite réparties entre les salariés désireux de s'investir dans des commissions. Il est demandé aux conseils d'administration de prendre en considération les résultats de l'élection du CA de la CMCAS concernée lors de cette répartition.
Le président de chaque CMCAS notifie chaque année avant le 31 janvier, et à chaque modification, aux employeurs concernés avec copie au SGE des IEG, et tient à disposition des membres des conseils d'administration concernés :
– la liste nominative des administrateurs et la composition du bureau avec les heures de détachement correspondantes ;
– la liste nominative des salariés appelés à participer à des commissions d'activité et la répartition des heures de commission entre ces salariés ;
– la liste nominative des salariés appelés à participer à la proximité et la répartition des heures de proximité entre ces salariés.
Les membres de la session du comité sont considérés en service lorsqu'ils siègent, à l'instar des administrateurs de la CCAS. Les absences ne sont pas plafonnées, mais les administrateurs et les membres de la session du comité doivent présenter, en amont du conseil, la convocation à leur employeur pour justifier cette absence, sauf s'ils sont déjà détachés à temps plein dans le cadre d'autres mandats sociaux ou syndicaux.
Le président du conseil d'administration et le trésorier général de la CCAS et le secrétaire général de la CCAS sont détachés à temps plein pour la durée de leur mandat. Le trésorier adjoint et le secrétaire adjoint de la CCAS sont détachés à mi-temps.
Le président du comité de coordination, le trésorier et le secrétaire général bénéficient d'un détachement à 100 % s'ils ne sont pas déjà détachés à temps plein en tant que président de CMCAS. Le trésorier adjoint et secrétaire général adjoint sont détachés mi-temps.
Les présidents des commissions communes à la CCAS et au comité de coordination sont détachés à mi-temps dans la limite de 12 commissions.
En outre chaque organisation syndicale ayant désigné un ou plusieurs administrateurs au conseil d'administration de la CCAS, dans le cadre prévu par l'article 25 du statut national du personnel, pourra disposer de deux autorisations d'absence à temps plein pour des administrateurs parmi ceux qu'elle aura désignés.
Chaque année avant le 31 janvier :
– le président du conseil d'administration de la CCAS communique par écrit aux entreprises concernées avec copie au secrétariat des groupements d'employeurs des IEG la liste des administrateurs. Doivent être mentionnés à l'occasion de cette notification les membres du bureau ainsi que le taux de détachement au titre des activités sociales des différents administrateurs ;
– le président de la session du comité de coordination communique par écrit aux entreprises concernées avec copie au secrétariat des groupements d'employeurs des IEG la liste des membres du comité avec indication de la composition du bureau ainsi que le taux de détachement au titre des activités sociales des différents membres.
Les membres de la session du comité sont considérés en service lorsqu'ils siègent, à l'instar des administrateurs de la CCAS. Les absences ne sont pas plafonnées, mais les administrateurs et les membres de la session du comité doivent présenter, en amont du conseil, la convocation à leur employeur pour justifier cette absence, sauf s'ils sont déjà détachés à temps plein dans le cadre d'autres mandats sociaux ou syndicaux.
Le président du conseil d'administration et le trésorier général de la CCAS et le secrétaire général de la CCAS sont détachés à temps plein pour la durée de leur mandat. Le trésorier adjoint et le secrétaire adjoint de la CCAS sont détachés à mi-temps.
Le président du comité de coordination, le trésorier et le secrétaire général bénéficient d'un détachement à 100 % s'ils ne sont pas déjà détachés à temps plein en tant que président de CMCAS. Le trésorier adjoint et secrétaire général adjoint sont détachés mi-temps.
Les présidents des commissions communes à la CCAS et au comité de coordination sont détachés à mi-temps dans la limite de 12 commissions.
En outre chaque organisation syndicale ayant désigné un ou plusieurs administrateurs au conseil d'administration de la CCAS, dans le cadre prévu par l'article 25 du statut national du personnel, pourra disposer de deux autorisations d'absence à temps plein pour des administrateurs parmi ceux qu'elle aura désignés.
Chaque année avant le 31 janvier :
– le président du conseil d'administration de la CCAS communique par écrit aux entreprises concernées avec copie au secrétariat des groupements d'employeurs des IEG, et tient à disposition de son conseil d'administration, la liste des administrateurs. Doivent être mentionnés à l'occasion de cette notification les membres du bureau ainsi que le taux de détachement au titre des activités sociales des différents administrateurs ;
– le président de la session du comité de coordination communique par écrit aux entreprises concernées avec copie au secrétariat des groupements d'employeurs des IEG, et tient à disposition des membres de la session, la liste des membres du comité avec indication de la composition du bureau ainsi que le taux de détachement au titre des activités sociales des différents membres.
Pour gérer les activités de proximité des activités sociales, une enveloppe annuelle est attribuée. Elle est répartie entre les CMCAS au prorata du nombre d'inscrits sur les listes électorales aux élections des CA des CMCAS. Cette enveloppe est notifiée par le comité de coordination à chaque CMCAS avec copie au secrétariat des groupements d'employeurs dans le mois qui suit le résultat des élections aux CA des CMCAS et courant décembre chaque année suivante.
Cette enveloppe s'établira à : 300 000 heures en 2018 et 2019, 276 000 heures en 2020 et 256 000 heures en 2021.
Les conseils d'administration des CMCAS délibéreront sur l'attribution de ces heures sur une base annuelle et notifieront leur attribution à l'employeur des salariés concernés. Cette notification interviendra au cours du mois de décembre précédant l'année du détachement. Un courrier formalisant la désignation annuelle sera également adressé par l'employeur au salarié concerné.
Une copie de la délibération du CA de la CMCAS sera adressée au SGE des IEG afin de contrôler le respect de l'enveloppe globale.
L'employeur aura le droit de refuser une fois l'absence de son salarié en le motivant (même principe que pour le congé individuel de formation). Si la demande est réitérée l'année suivante, elle est considérée acceptée.
Pour accompagner la transition, les entreprises concernées seront invitées à examiner la situation individuelle des salariés bénéficiant, en vertu de dispositions ou d'usages locaux de mesures spécifiques n'entrant pas dans le cadre de référence fixé par le présent accord de branche. Pour ce faire, le président de la CMCAS pourra demander un complément d'heures transitoire pour ces personnes. Ces mesures devront s'inscrire dans un calendrier dégressif et prendre fin au plus tard le 30 juin 2020.
Pour gérer les activités de proximité des activités sociales, une enveloppe annuelle est attribuée. Elle est répartie entre les CMCAS au prorata du nombre d'inscrits sur les listes électorales aux élections des CA des CMCAS. Cette enveloppe est notifiée par le comité de coordination à chaque CMCAS avec copie au secrétariat des groupements d'employeurs et à chaque fédération dans le mois qui suit le résultat des élections aux CA des CMCAS et courant décembre chaque année suivante. Cette enveloppe s'établira à 256 000 heures en 2021 et 2022.
Les conseils d'administration des CMCAS délibéreront sur l'attribution de ces heures sur une base annuelle et notifieront leur attribution à l'employeur des salariés concernés. Cette notification interviendra au cours du mois de décembre précédant l'année du détachement. Un courrier formalisant la désignation annuelle sera également adressé par l'employeur au salarié concerné.
Une copie de la délibération du CA de la CMCAS sera adressée au SGE des IEG afin de contrôler le respect de l'enveloppe globale.
L'employeur aura le droit de refuser une fois l'absence de son salarié en le motivant (même principe que pour le congé individuel de formation). Si la demande est réitérée l'année suivante, elle est considérée acceptée.
Pour accompagner la transition, les entreprises concernées seront invitées à examiner la situation individuelle des salariés bénéficiant, en vertu de dispositions ou d'usages locaux de mesures spécifiques n'entrant pas dans le cadre de référence fixé par le présent accord de branche. Pour ce faire, le président de la CMCAS pourra demander un complément d'heures transitoire pour ces personnes. Ces mesures devront s'inscrire dans un calendrier dégressif et prendre fin au plus tard le 31 décembre 2021. Cette demande d'enveloppe est transmise par le président de chaque CMCAS au secrétariat des groupements d'employeurs et communiquée à chaque membre du CA de la CMCAS concernée.
Toutefois, au-delà du 31 décembre 2021, une souplesse sur l'attribution de ces mesures transitoires pourra être accordée pour des salariés détachés en proximité et qui auraient un départ en inactivité/ CET ou CFC programmé et officialisé, sous réserve que leur départ physique intervienne au plus tard le 1er janvier 2023, la date administrative de départ en retraite, CET ou CFC pouvant intervenir postérieurement.
Toute mesure individuelle transitoire doit faire l'objet d'une demande du président de la CMCAS auprès de l'entreprise concernée. Elle est formalisée par une convention fixant les modalités de la période transitoire et du retour à l'emploi (voir modèle en annexe). Un accompagnement pourra être prévu avec le service d'orientation professionnelle de chaque entreprise concernée pour accompagner les réintégrations.
Dans tous les cas, ces mesures transitoires doivent s'entendre dans une logique de dégressivité pour atteindre l'objectif fixé par l'accord.
Les organismes gestionnaires des activités sociales communiqueront chaque année les noms des salariés habilités pour accomplir des missions de convoyage, d'encadrement dans les centres de vacances, de formation d'encadrement d'institution ou de participation à l'organisation d'événements, au SGE des IEG avec copie aux entreprises employeurs de ces personnes.
Pour chaque mission relevant du convoyage, de l'encadrement ou de l'organisation d'événements nationaux, l'expression de besoin (périodes, volumes, lieux) sera formalisée par la CCAS 3 mois à l'avance auprès du SGE des IEG avec copie aux entreprises concernées.
La demande nominative d'autorisation d'absence sera exprimée auprès de l'employeur au moins 1 mois à l'avance, sauf circonstances particulières (désistement de dernière minute, par exemple).
Pour l'organisation d'événements locaux par la CMCAS, la demande nominative d'autorisation d'absence est exprimée à l'employeur au moins 1 mois à l'avance.
Pour toutes ces demandes nominatives, l'employeur pourra refuser l'absence lorsque, sur la période considérée :
– le salarié exerce une activité relevant du service public (par exemple, activité d'exploitation, interventions d'urgence, dépannages, prise d'astreinte, service continu) ;
– le taux de présence dans l'équipe ne permet pas d'autoriser une absence supplémentaire ;
– l'activité connaît des pointes saisonnières (par exemple, arrêt de tranche, clôture comptable…).
Les autorisations d'absence à l'étranger ne sont pas autorisées, sauf pour l'encadrement des séjours de mineurs dans des pays qui ne sont pas considérés à risque par les entreprises et dans le cadre des procédures de l'entreprise employeur.
Pour toutes les activités, les organismes sociaux ont l'obligation de prendre en compte la sécurité des salariés détachés et de mener des démarches de prévention des accidents. En cas d'accident, la déclaration relève de l'employeur. L'organisme gestionnaire s'engage à lui transmettre dans les meilleurs délais toutes les informations nécessaires.
Les autorisations d'absence sont valables sur les jours travaillés uniquement à l'exclusion des samedis, dimanches, jours fériés et jours d'absence du salarié.
Les salaires correspondant aux heures d'absence relatives à ce paragraphe ne sont pas facturés, en revanche les frais de déplacements sont pris en charge par la CCAS ou de la CMCAS concernée.
Sont systématiquement saisies dans les applications des entreprises employeurs afin d'en assurer la traçabilité :
– les absences consacrées à l'exercice du mandat d'administrateur CMCAS ainsi que celles liées à la participation aux commissions d'activité ;
– les absences consacrées à l'exercice du mandat d'administrateur CCAS et de membre du comité de coordination ;
– les absences relatives aux activités de proximité ;
– les absences relatives aux motifs mentionnés au paragraphe 1.4.
Les entreprises de la branche mettront en place les mesures appropriées pour permettre cette collecte.
Les entreprises de la branche communiquent annuellement au SGE des IEG les heures d'absence collectées dans leur périmètre.
Une restitution annuelle est présentée par les employeurs aux fédérations syndicales représentatives au niveau de la branche. Cette restitution prendra la forme d'un bilan global des heures attribuées et utilisées devant le comité de suivi de la mise en œuvre des engagements au cours duquel sera fait un bilan des heures attribuées et consommées.
En fonction du bilan de l'année 2020 hors mesures transitoires, les volumes d'heures (administrateurs CMCAS, commissions et proximité) pourront être réajustés à la hausse ou à la baisse pour l'année 2021. Le réajustement à la hausse ne pourra être supérieur à 3 %.
Dans le cadre de cette restitution annuelle, un point spécifique sur l'utilisation des mesures transitoires sera effectué au terme des 2 premières années de l'accord.
Les mesures des paragraphes 1.1 à 1.5 entrent en vigueur au 1er mai 2018 sous réserve de la parution de l'arrêté d'extension du présent accord. Pour l'année 2018, les contingents d'absence mentionnés à l'article 1er sont proratisés à raison de 8/12.
Conformément aux dispositions de l'article L. 161-4 du code de l'énergie, les dispositions de l'article 1er du présent accord se substituent intégralement aux dispositions de la PERS 148 du 18 janvier 1949, la DP 33-282 du 17 mars 1981, la note DP 36-53 du 29 janvier 1985 et de la DP 33-225 du 4 janvier 1979 à compter du lendemain de la publication au Journal officiel de l'arrêté d'extension du présent accord.
Afin d'assurer la cohérence du dispositif les entreprises de la branche sont invitées à abroger, à compter de l'entrée en vigueur de l'arrêté d'extension, toutes les mesures antérieures portant sur le même objet que les dispositions du présent accord et notamment la note DP 33 du 21 mai 1973, la note de mars-avril 1954, la note N 67-9 du 6 février 1967, la note DP 33-66 du 20 juin 1973, la note DP 33-297 du 4 août 1981, les notes des DG aux unités du 12 juillet 1984 et du 11 avril 1985, la note aux unités du 31 janvier 1996 et à dénoncer les accords collectifs ou usages d'entreprise ou d'établissement portant sur le même objet.
Le dispositif prévu par le présent accord s'adresse aux administrateurs de la CCAS et des CMCAS et aux membres de la session du comité de coordination détachés à 50 % ou à 100 % au titre exclusif de l'exercice de leur mandat d'administrateur et de membre de la session du comité de coordination.
Les crédits d'heures syndicaux seront pris en compte pour atteindre le taux de prépondérance de 100 %, dans la limite de 20 % d'un temps plein.
Une convention de gestion définit les modalités de gestion de l'activité des salariés exerçant un mandat d'administrateurs CMCAS, CCAS ou de membre de la session du comité de coordination à 100 % ou 50 % de leur temps de travail. Un modèle de convention type est joint en annexe I.
La convention précise la date d'entrée en vigueur, sa durée et son renouvellement, la gestion administrative, les garanties offertes aux salariés et le suivi durant le mandat d'administrateur ainsi que les conditions de retour dans l'entreprise.
La convention est signée par le salarié, son employeur et la fédération syndicale concernée.
Le fait générateur de la convention est la réception par l'employeur de l'un des éléments suivants :
– la liste nominative des administrateurs précisant les heures attribuées transmise aux employeurs par les présidents CMCAS à l'issue des élections puis annuellement (cf. paragraphe 1.1) ;
– la liste nominative des administrateurs CCAS désignés avec leur taux de détachement transmise aux employeurs par le président de la CCAS (cf. paragraphe 1.2) ;
– la liste nominative des membres du comité de coordination avec leur taux de détachement transmise aux employeurs par le président du comité de coordination (cf. paragraphe 1.2).
À la réception des listes ci-dessus, l'employeur prépare la convention de détachement.
La convention est conclue pour la durée du mandat et renouvelable dès lors que le salarié remplit toujours les conditions pour en bénéficier.
Ce dispositif n'est cumulable avec aucun autre dispositif de cette nature qui pourrait être appliqué au salarié au titre de ses autres mandats.
Dans le cas particulier d'un administrateur détaché à 50 % au titre de son mandat d'administrateur et à 50 % au titre d'activités syndicales ou représentatives, l'intéressé optera pour le dispositif de son choix.
Lorsque les salariés bénéficiaient déjà d'une convention, la nouvelle convention prend effet au terme de la convention en vigueur, sauf accord entre les parties.
L'administrateur prépondérant devra informer l'employeur, par écrit, de sa volonté de reprendre une activité professionnelle soit à l'occasion d'une cessation anticipée du détachement, soit à l'occasion de la fin du mandat. Cette demande devra intervenir de façon suffisamment anticipée et quoi qu'il en soit 6 mois avant la date prévue en cas de réintégration à la fin d'un mandat.
Cessation anticipée du détachement
En cas de cessation anticipée du mandat la fin du mandat emporte cessation de la convention.
Le président de la CCAS, de la CMCAS ou du comité de coordination s'engage à informer au plus tôt l'employeur et le SGE des IEG de la date de cessation de mandat. La convention prend fin à cette date et le salarié est réintégré dans les conditions prévues au paragraphe 2.5.
Sortie à l'échéance de la convention (terme du mandat)
Dans l'hypothèse d'une volonté du salarié de reprendre son activité professionnelle, la réintégration est organisée dans les conditions prévues au paragraphe 2.5.
En cas de sortie du dispositif suite aux résultats de l'élection des CA des CMCAS le salarié devra en informer immédiatement l'employeur, par écrit. La convention prend alors fin à cette date et le salarié est réintégré dans les conditions prévues au paragraphe 2.5.
À compter du lendemain des élections CMCAS du 23 novembre 2017, le détachement des administrateurs prépondérants tels que définis au paragraphe 2.1 se fera exclusivement dans le cadre des dispositions de l'article 2 du présent accord. Ces administrateurs ne relèveront plus des dispositions de la Pers 245 et de la note du 2 août 1968.
Les administrateurs bénéficiaires de la note du 2 août 1968 et de la Pers 245 bénéficieront néanmoins d'un dernier examen au 1er juillet 2018 au titre de ces textes avec effet rétroactif au 1er janvier 2018.
Pendant la durée de son mandat, la gestion administrative de l'administrateur (paie, éléments variables d'activité) est assurée par le service compétent de l'entreprise à laquelle il appartient dans le cadre des règles applicables à l'ensemble du personnel.
Comme indiqué au paragraphe 1.5 du présent accord, les absences consacrées à l'exercice du mandat d'administrateur de CMCAS, CCAS et comité de coordination sont systématiquement collectées dans les applications de décompte du temps de travail des entreprises employeurs.
L'exercice conjoint d'une activité d'administrateur à 50 % et d'une activité professionnelle ne doit pénaliser ni le déroulement du mandat ni le fonctionnement du service auquel appartient l'administrateur. Des échanges de proximité entre l'administrateur et son management doivent permettre d'arrêter les modalités d'une conciliation entre les exigences de la mission d'administrateur et les nécessités d'organisation de l'activité professionnelle. Les temps, modalités d'activité et d'exercice du mandat seront précisés dans la convention.
Un entretien aura lieu à la prise de mandat entre l'administrateur prépondérant et un ou des représentants de la direction de l'entreprise, en fonction de l'organisation propre à l'entreprise.
En cas de détachement à 50 %, le manager de l'administrateur conduira l'entretien pour la direction appuyé par la personne en charge du suivi de la convention.
L'objectif de l'entretien de prise de mandat est de faire un point initial sur la situation individuelle du détaché, de l'informer sur les modalités administratives et pratiques de son détachement, d'examiner les conditions d'exercice de son mandat et de répondre à ses interrogations.
Les salariés mandatés à 50 % ou à 100 % bénéficient au même titre que tous les salariés d'un entretien professionnel. Cet entretien a pour objet d'aborder le projet professionnel du salarié et les moyens de professionnalisation nécessaires à la réalisation de ce projet.
Il sera le moment privilégié pour détecter le plus en amont possible les mandatés qui sont dans une logique de reprise d'activité professionnelle.
L'exercice du mandat social ne doit pas pénaliser ni favoriser l'évolution de rémunération et de classement. Il a donc été souhaité la mise en place d'un dispositif de garanties renvoyant aux moyennes de l'entreprise d'appartenance pour s'en assurer.
La rémunération principale des bénéficiaires définis à l'article 2.1 du présent accord évolue durant la période d'exercice du mandat par référence à l'évolution moyenne en NR par collège, tous motifs confondus (avancement au choix, mobilité et appréciation du professionnalisme) de l'entreprise d'appartenance.
Cette évolution moyenne en NR par collège fera l'objet d'une note d'information par l'entreprise.
La situation des bénéficiaires sera examinée chaque année avant fin septembre. Les avancements sont attribués avec une date d'effet rétroactive au 1er janvier. Ces avancements sont attribués sur le budget réservé aux mesures diverses.
Le point de départ de l'ancienneté dans le NR pour le premier calcul est la date d'entrée dans la convention, l'examen est ensuite réalisé tous les ans.
Les titulaires de mandat conservant une activité à 50 % bénéficient du dispositif sous réserve que le responsable hiérarchique ne formule pas d'avis négatif motivé après évaluation annuelle de la partie consacrée à l'activité professionnelle.
Pour les salariés détachés à 100 %, le classement évolue durant la période d'exercice du mandat par référence au positionnement du NR moyen par GF de l'entreprise d'appartenance.
Dès lors que le salarié atteint le NR moyen du GF supérieur, le salarié est positionné au GF supérieur. Les nouveaux positionnements en GF sont attribués à une date d'effet rétroactive au 1er janvier.
Les positionnements en GF supérieurs n'ouvrent pas droit au bénéfice de NR dans la mesure où l'évolution en NR intègre déjà cette attribution.
Pour les salariés exerçant une activité professionnelle à 50 % de leur temps de travail, l'évolution de classement dépend de la tenue de l'emploi. Le positionnement au GF supérieur au titre de l'appréciation du professionnalisme n'entraîne pas d'attribution de NR dans la mesure où la procédure prévue le paragraphe 2.4.1 intègre déjà cette attribution.
Les bénéficiaires définis à l'article 2.1 du présent accord qui bénéficiaient d'une rémunération variable individuelle avant la prise de mandat ouvrent droit, pendant la durée du mandat, à une rémunération variable individuelle calculée sur la moyenne constatée dans l'entreprise d'appartenance pour les salariés du même GF, selon les modalités précisées dans l'entreprise concernée.
Ces moyennes feront l'objet d'une note d'information de l'entreprise.
Les salariés qui deviennent éligibles à un dispositif de rémunération variable individuelle pendant la prise de mandat, en application du repositionnement de classement prévu à l'article 2.4.2, deviennent bénéficiaires de la rémunération variable individuelle selon les mêmes modalités.
Pour les salariés exerçant une activité professionnelle à 50 % de leur temps de travail, la rémunération variable individuelle est déterminée par le manager pour la part correspondant à l'activité professionnelle. Pour la part restante, une prime correspondant à 50 % de la moyenne constatée telle que définie au 1er paragraphe.
Dans le cas particulier d'un administrateur détaché à 50 % au titre de son mandat d'administrateur et à 50 % au titre d'activités syndicales ou représentatives ayant opté pour le présent dispositif, le calcul de la rémunération variable individuelle sera fait suivant les mêmes modalités que pour les salariés détachés à 100 % au titre de leur mandat d'administrateur CCAS ou CMCAS.
En cas d'absence des salariés, les primes variables individuelles sont proratisées dans les mêmes conditions et selon les mêmes règles applicables à tous les salariés de l'entreprise.
Les mécanismes de compensation d'une sujétion de service (astreinte, service continu…) sont maintenus dès lors que la sujétion perdure. Les sujétions devenues incompatibles avec l'exercice des mandats donnent lieu au rachat de l'indemnisation de la sujétion à la date de prise de mandat selon les dispositifs en vigueur dans l'entreprise.
Lors de l'exercice de son mandat, le salarié bénéficie au même titre que l'ensemble des salariés de l'offre de formation, que ce soit à l'initiative de l'employeur (plan de formation et période de professionnalisation) ou à leur initiative (CIF, CPF).
Pour les administrateurs qui conservent une activité professionnelle, le manager veille à préserver leur employabilité en l'inscrivant à des formations relevant du plan de formation lui permettant d'approfondir ses compétences métier.
Pour les administrateurs détachés à 100 %, l'employeur aborde la question de la professionnalisation lors de l'entretien professionnel et pourra proposer notamment à l'occasion de l'entretien de fin de mandat des actions de formation favorisant leur reprise d'activité.
Les bénéficiaires définis à l'article 2.1 du présent accord relèvent des mesures de raccordement prévues dans l'accord relatif à la spécificité des métiers dans la branche des IEG signé le 16 avril 2010 permettant un maintien des services actifs jusqu'au 15 avril 2020 au plus tard.
L'exercice du mandat social ne doit pas pénaliser ni favoriser l'évolution de rémunération et de classement. Il a donc été souhaité la mise en place d'un dispositif de garanties renvoyant aux moyennes de l'entreprise d'appartenance pour s'en assurer.
La rémunération principale des bénéficiaires définis à l'article 2.1 du présent accord évolue durant la période d'exercice du mandat par référence à l'évolution moyenne en NR par collège, tous motifs confondus (avancement au choix, mobilité et appréciation du professionnalisme) de l'entreprise d'appartenance.
Cette évolution moyenne en NR par collège fera l'objet d'une note d'information par l'entreprise.
La situation des bénéficiaires sera examinée chaque année avant fin septembre. Les avancements sont attribués avec une date d'effet rétroactive au 1er janvier. Ces avancements sont attribués sur le budget réservé aux mesures diverses.
Le point de départ de l'ancienneté dans le NR pour le premier calcul est la date d'entrée dans la convention, l'examen est ensuite réalisé tous les ans.
Les titulaires de mandat conservant une activité à 50 % bénéficient du dispositif sous réserve que le responsable hiérarchique ne formule pas d'avis négatif motivé après évaluation annuelle de la partie consacrée à l'activité professionnelle.
Pour les salariés détachés à 100 %, le classement évolue durant la période d'exercice du mandat par référence au positionnement du NR moyen par GF de l'entreprise d'appartenance.
Dès lors que le salarié atteint le NR moyen du GF supérieur, le salarié est positionné au GF supérieur. Les nouveaux positionnements en GF sont attribués à une date d'effet rétroactive au 1er janvier.
Les positionnements en GF supérieurs n'ouvrent pas droit au bénéfice de NR dans la mesure où l'évolution en NR intègre déjà cette attribution.
Pour les salariés exerçant une activité professionnelle à 50 % de leur temps de travail, l'évolution de classement dépend de la tenue de l'emploi. Le positionnement au GF supérieur au titre de l'appréciation du professionnalisme n'entraîne pas d'attribution de NR dans la mesure où la procédure prévue le paragraphe 2.4.1 intègre déjà cette attribution.
Les bénéficiaires définis à l'article 2.1 du présent accord qui bénéficiaient d'une rémunération variable individuelle avant la prise de mandat ouvrent droit, pendant la durée du mandat, à une rémunération variable individuelle calculée sur la moyenne constatée dans l'entreprise d'appartenance pour les salariés du même GF, selon les modalités précisées dans l'entreprise concernée.
Ces moyennes feront l'objet d'une note d'information de l'entreprise.
Les salariés qui deviennent éligibles à un dispositif de rémunération variable individuelle pendant la prise de mandat, en application du repositionnement de classement prévu à l'article 2.4.2, deviennent bénéficiaires de la rémunération variable individuelle selon les mêmes modalités.
Pour les salariés exerçant une activité professionnelle à 50 % de leur temps de travail, la rémunération variable individuelle est déterminée par le manager pour la part correspondant à l'activité professionnelle. Pour la part restante, une prime correspondant à 50 % de la moyenne constatée telle que définie au 1er paragraphe.
Dans le cas particulier d'un administrateur détaché à 50 % au titre de son mandat d'administrateur et à 50 % au titre d'activités syndicales ou représentatives ayant opté pour le présent dispositif, le calcul de la rémunération variable individuelle sera fait suivant les mêmes modalités que pour les salariés détachés à 100 % au titre de leur mandat d'administrateur CCAS ou CMCAS.
En cas d'absence des salariés, les primes variables individuelles sont proratisées dans les mêmes conditions et selon les mêmes règles applicables à tous les salariés de l'entreprise.
Les mécanismes de compensation d'une sujétion de service (astreinte, service continu…) sont maintenus dès lors que la sujétion perdure. Les sujétions devenues incompatibles avec l'exercice des mandats donnent lieu au rachat de l'indemnisation de la sujétion à la date de prise de mandat selon les dispositifs en vigueur dans l'entreprise.
Lors de l'exercice de son mandat, le salarié bénéficie au même titre que l'ensemble des salariés de l'offre de formation, que ce soit à l'initiative de l'employeur (plan de formation et période de professionnalisation) ou à leur initiative (CPF, bilan de compétences, VAE …).
Pour les administrateurs qui conservent une activité professionnelle, le manager veille à préserver leur employabilité en l'inscrivant à des formations relevant du plan de formation lui permettant d'approfondir ses compétences métier.
Pour les administrateurs détachés à 100 %, l'employeur aborde la question de la professionnalisation lors de l'entretien professionnel (1) , ainsi que les actions de formation à proposer pour favoriser leur reprise d'activité notamment à l'occasion de l'entretien de fin de mandat.
Les bénéficiaires définis à l'article 2.1 du présent accord relèvent des mesures de raccordement prévues dans l'accord relatif à la spécificité des métiers dans la branche des IEG signé le 16 avril 2010 permettant un maintien des services actifs jusqu'au 15 avril 2020 au plus tard.
(1) Conformément à l'article L. 6315-1 du code du travail qui prévoit que le salarié « bénéficie tous les 2 ans d'un entretien professionnel avec son employeur consacré à ses perspectives d'évolution professionnelle, notamment en termes de qualifications et d'emploi. […] ».
Six mois avant le terme de la convention, un point sera réalisé avec l'administrateur prépondérant pour qu'il précise à l'employeur ses intentions (reprise d'activité ou candidat pour poursuivre son mandat).
Afin de préparer la reprise d'activité, un entretien individuel sera organisé avec un représentant de l'employeur.
Cet entretien devra être organisé par l'employeur dans les 2 mois suivant la réception de la demande de reprise d'activité et quoi qu'il en soit au moins 3 mois avant la fin du mandat d'administrateur. Dans le cas d'une cessation anticipée du mandat l'entretien sera organisé dans les plus brefs délais à compter de l'information de la cessation du mandat par le président de la CMCAS ou de la CCAS.
Cet entretien est destiné à dresser un bilan de la situation de l'intéressé, des compétences acquises ou à valider pendant l'exercice du mandat, ainsi qu'à définir ses perspectives d'évolution professionnelle et d'affectation dans un emploi, en identifiant les besoins éventuels de formation associés.
Afin de faciliter la reprise de l'activité professionnelle, l'administrateur prépondérant peut bénéficier de la part du service ressources humaines de l'entreprise d'une aide à l'orientation professionnelle pour bâtir ou actualiser son projet professionnel.
Différents dispositifs pourront être mobilisés pour accompagner la reprise d'activité dans le cadre d'un dialogue entre le salarié et le service ressources humaines de l'entreprise, notamment les actions de professionnalisation, le bilan de compétences ou encore la VAE, en utilisant les différents canaux de financement possibles. S'agissant de la VAE, le service ressources humaines de l'entreprise fournira si le salarié le demande un appui technique relatif à la connaissance de la procédure et à la constitution du dossier.
Les mesures d'accompagnement à la reprise d'activité professionnelle seront formalisées au cours de l'entretien de fin de mandat.
La reprise de l'activité professionnelle s'effectuera dans l'unité d'origine soit sur l'emploi d'origine, s'il est toujours disponible et au classement de l'intéressé à la fin du mandat, soit à défaut dans un emploi équivalent, soit dans un nouvel emploi prenant en compte le nouveau classement du salarié et les compétences acquises dans l'exercice du mandat.
Les dispositions relatives aux moyens immobiliers tertiaires ont pour objectifs :
– d'unifier le référentiel applicable à toutes les CMCAS ;
– d'optimiser les surfaces occupées et de réduire progressivement les écarts entre CMCAS ;
– de redéfinir une règle de facturation qui tienne compte du caractère social des activités des CMCAS ;
tout en garantissant aux bailleurs le règlement de ces factures.
D'ici le 31 juillet 2018, un état des lieux contradictoire sera réalisé pour chaque CMCAS sur la base du référentiel applicable aux salariés de l'entreprise titulaire du bail. Afin d'examiner les questions de locaux communs entre locaux administratifs et SLVie, le diagnostic portera également sur les SLVies lorsque leurs locaux sont implantés dans ou à proximité des surfaces occupées par les CMCAS.
Pour réaliser ce diagnostic, un binôme RH/immobilier de l'entreprise concernée sera désigné ainsi qu'un interlocuteur de la CMCAS. La DRH de la CCAS sera sollicitée, si nécessaire, pour préciser les effectifs aux tableaux hiérarchiques des CMCAS.
Mesure contradictoire des surfaces en m2 des locaux administratifs actuellement occupés
Dans l'hypothèse, où un consensus n'aura pu être trouvé entre les parties, la mesure contradictoire des surfaces en m2 sera réalisée avec l'appui d'un tiers impartial désigné d'un commun accord entre les parties.
Surface globale attribuée pour les locaux administratifs y compris antennes (hors SLVie)
La surface globale attribuée exprimée en m2 SUB (surface utile brute) est calculée en fonction du nombre d'occupants permanents et non permanents, en application du référentiel immobilier de l'entreprise titulaire du bail. Ces référentiels intègrent les espaces communs liés aux postes de travail (salle de réunion, circulation, sanitaire…).
Pour le dimensionnement des surfaces les présidents à temps plein et les membres du bureau à mi-temps bénéficient d'un poste de travail. Les autres administrateurs bénéficient d'un poste de travail pour 5. Pour les CMCAS dont le président n'est pas à temps plein un poste de travail est mis à disposition pour les élus.
Les salariés statutaires fonctionnels mis à disposition de la CMAS en application de l'article 25 du statut national du personnel des IEG seront référencés par type d'occupation (occupant permanent, occupant non permanent).
Plan d'action concerté
Si l'état des lieux des locaux administratifs (hors SLVie) fait apparaître un écart significatif entre l'application du référentiel et la surface réellement occupée, un plan d'action concerté sera défini entre l'entreprise en question et la CMCAS afin d'optimiser l'occupation des locaux et de réduire le cas échéant l'écart par rapport à l'application du référentiel.
Les travaux nécessaires au réaménagement éventuel des locaux pour respecter le référentiel seront à la charge de l'entreprise titulaire du bail.
Ce plan d'action devra être mis en œuvre dans un délai de 3 ans à compter du 31 juillet 2018.
Un point d'avancement des plans d'action sera réalisé lors de la réunion annuelle du comité de suivi des engagements prévu par la plate-forme activités sociales.
Les locaux tertiaires mis à la disposition des CMCAS par les entreprises à la date d'entrée en vigueur du présent accord seront facturés par l'entreprise titulaire du bail sur la base de la surface réellement occupée (SUB) telle qu'établie par le diagnostic contradictoire. Les locaux SLVie ne sont pas concernés par cette facturation.
Un bail de location ou de sous-location sera signé entre l'entreprise et la CMCAS.
La résiliation du bail principal entraîne automatiquement celle du bail de sous-location.
La part payée par la CMCAS, à compter du 1er août 2018, exprimée en % du coût du m2 supporté par l'entreprise charges et coût d'exploitation compris au moment de la signature du bail, sera la suivante :
– 25 % dans la zone Paris et Hauts-de-Seine ;
– 30 % dans la zone grandes métropoles
(1)
et région parisienne hors départements 75 et 92 ;
– 35 % dans les autres zones.
Pour chaque CMCAS pour laquelle l'évolution des règles entraînera une augmentation du prix du m2 par rapport à la situation antérieure, une période transitoire de 3 ans à compter du 1er août 2018 permettra un passage progressif au nouveau dispositif. L'augmentation du prix du m² facturé résultant du changement de règles sera appliquée à la CMCAS à raison de 25 % en 2018 (à compter du 1er août), de 50 % en 2019, de 75 % en 2020 et en totalité à partir de 2021.
Lorsque le loyer calculé en application des nouvelles règles est inférieur au loyer antérieur, il n'est pas fait application de cette mesure de transition.
Les frais de téléphone et de connexion internet sont pris en charge directement par la CMCAS ou à défaut facturés à la CMCAS.
Tous les 3 ans à compter du 1er août 2018, la surface correspondant à l'application du référentiel immobilier de l'entreprise et du présent accord sera réexaminée en fonction des effectifs de la CMCAS. En cas de variation à la baisse de cette surface, la facturation à la CMCAS des locaux mis à disposition serait revue et un nouveau plan d'action serait mis en place pour optimiser l'occupation des locaux.
(1) Les grandes métropoles visées sont : Aix/Marseille, Bordeaux, Lille, Lyon, Nantes, Strasbourg, Nice/Sophia et Toulouse.
Les locaux tertiaires mis à la disposition des CMCAS par les entreprises à la date d'entrée en vigueur du présent accord seront facturés par l'entreprise titulaire du bail sur la base de la surface réellement occupée (SUB) telle qu'établie par le diagnostic contradictoire. Les locaux SLVie ne sont pas concernés par cette facturation.
Un bail de location ou de sous-location sera signé entre l'entreprise et la CMCAS.
La résiliation du bail principal entraîne automatiquement celle du bail de sous-location.
La part payée par la CMCAS, à compter du 1er août 2018, exprimée en % du coût du m2 supporté par l'entreprise charges et coût d'exploitation compris au moment de la signature du bail, sera la suivante :
– 25 % dans la zone Paris et Hauts-de-Seine ;
– 30 % dans la zone grandes métropoles
(1)
et région parisienne hors départements 75 et 92 ;
– 35 % dans les autres zones.
Pour chaque CMCAS pour laquelle l'évolution des règles entraînera une augmentation du prix du m² par rapport à la situation antérieure, une période transitoire de 4 ans à compter du 1er août 2018 permettra un passage progressif au nouveau dispositif. L'augmentation du prix du m² facturé résultant du changement de règles sera appliquée à la CMCAS à raison de 25 % en 2018 (à compter du 1er août), de 50 % en 2019, de 75 % en 2020 et 2021 et en totalité en 2022.
Lorsque le loyer calculé en application des nouvelles règles est inférieur au loyer antérieur, il n'est pas fait application de cette mesure de transition.
Les frais de téléphone et de connexion internet sont pris en charge directement par la CMCAS ou à défaut facturés à la CMCAS.
Tous les 3 ans à compter du 1er août 2018, la surface correspondant à l'application du référentiel immobilier de l'entreprise et du présent accord sera réexaminée en fonction des effectifs de la CMCAS. En cas de variation à la baisse de cette surface, la facturation à la CMCAS des locaux mis à disposition serait revue et un nouveau plan d'action serait mis en place pour optimiser l'occupation des locaux.
(1) Les grandes métropoles visées sont : Aix/Marseille, Bordeaux, Lille, Lyon, Nantes, Strasbourg, Nice/Sophia et Toulouse.
Les nouvelles implantations des CMCAS feront l'objet d'une prise à bail directe par la CMCAS dans des locaux tertiaires indépendants de ceux accueillant les activités des entreprises. Toute restructuration immobilière impliquant des locaux mis à disposition de la CMCAS ou toute libération de site entraînera ainsi une prise à bail externe.
Pour toute prise à bail externe intervenant à compter du 1er mai 2018, l'entreprise titulaire du bail des locaux précédemment mis à disposition versera à la CMCAS une aide financière au loyer sur la base de l'application du référentiel de détermination des surfaces de l'entreprise concernée.
Cette aide sera exprimée en pourcentage du loyer au m2 hors charges et coût d'exploitation et s'appliquera uniquement à la surface correspondant à l'application du référentiel. Les pourcentages appliqués pour le calcul de l'aide seront les suivants :
– 75 % dans la zone Paris et Hauts-de-Seine ;
– 70 % dans la zone grandes métropoles
(1)
et région parisienne hors départements 75 et 92 ;
– 65 % dans les autres zones.
Le versement de l'aide sera subordonné à l'entrée en vigueur d'un bail à titre onéreux et à une convention précisant les aides à la prise à bail qui sera signée localement entre l'entreprise et la CMCAS (modèle joint en annexe II).
Le montant de l'aide sera révisé en fonction de l'évolution de l'effectif de la CMCAS tous les 3 ans, sous réserve que la variation de l'effectif soit supérieure ou égale à 30 %.
Cette aide pourra être attribuée en cas d'accession à la propriété pour une durée de 10 ans maximum et suivant les mêmes modalités de versement que l'aide à la prise à bail externe. Le versement de l'aide sera subordonné à la production d'un acte d'achat et à la contractualisation d'un prêt. L'aide sera calculée en appliquant les pourcentages ci-dessus à un loyer fictif reconstitué estimé par les experts immobiliers de l'entreprise. L'aide cessera d'être versée en cas de vente du bien ou de remboursement de l'emprunt.
Une aide à la première prise à bail externe sera en outre attribuée. Elle prendra la forme des mesures suivantes :
– aide au 1er aménagement des locaux : 150 €/m2 dans la limite de 50 000 € ;
– aide au 1er déménagement : 70 €/poste de travail.
Les entreprises ayant une formation à l'exercice de responsabilité de site dans leur catalogue de formation en ouvriront l'accès aux présidents des CMCAS amenés à exercer ces responsabilités.
(1) Les grandes métropoles visées sont : Aix/Marseille, Bordeaux, Lille, Lyon, Nantes, Strasbourg, Nice/Sophia et Toulouse.
Les mesures des paragraphes 3.1 à 3.3 entrent en vigueur le lendemain du jour de dépôt de l'accord.
Les entreprises de la branche sont invitées à abroger, à compter de la date de signature l'accord, toutes les mesures portant sur le même objet que les dispositions du présent accord notamment la Pers 119 du 16 mars 1948, la note N 64-32 du 12 mars 1964, la Pers 124 du 22 juin 1948 et à dénoncer les accords collectifs ou usages d'entreprise ou d'établissement portant sur le même objet.
Le présent accord s'applique en France métropolitaine, dans les départements et régions d'outre-mer, ainsi qu'à Saint-Barthélemy, Saint-Martin et à Saint-Pierre-et-Miquelon, aux entreprises et organismes dont le personnel relève du statut national des IEG y compris pour les entreprises de moins de 50 salariés, également parties prenantes aux moyens bénévoles accordés aux activités sociales de la branche des IEG.
Le présent accord, qui a un caractère impératif, est applicable sans qu'il soit possible d'y déroger dans un sens moins favorable aux salariés, au niveau des entreprises et établissements couverts par le présent accord.
Le présent accord est conclu pour une durée déterminée, ses dispositions prendront fin au 31 décembre 2021.
NOTA : L'ensemble des dispositions précisées par l'avenant n° 1 du 11 mai 2021 ainsi que les dispositions inchangées de l'accord du 5 avril 2018 seront applicables jusqu'au 31 décembre 2022. (avenant n° 1 du 11 mai 2021, art. 4)
Le comité de suivi de la mise en œuvre des engagements assurera le suivi de la mise en œuvre de l'accord. À ce titre, il examinera notamment le bilan global des heures attribuées et utilisées prévu à l'article 1.5 du présent accord.
Six mois avant le terme de l'accord, un retour d'expérience sur les 3 premières années d'application de l'accord sera effectué, il portera sur le volet autorisations d'absence, le dispositif spécifique aux administrateurs prépondérants de la CCAS et des CMCAS et le volet immobilier.
Le comité de suivi de la mise en œuvre des engagements assurera le suivi de la mise en œuvre de l'accord. À ce titre, il examinera notamment le bilan global des heures attribuées et utilisées prévu à l'article 1.5 du présent accord.
Un prébilan en termes d'heures de détachement, de parcours pour les administrateurs prépondérants et sur le volet immobilier sera présenté aux organisations syndicales avant l'été 2021.
6 mois avant le terme de l'accord, un bilan global/retour d'expérience sur les années d'application de l'accord sera effectué, il portera sur tous les volets du présent accord.
À tout moment, une négociation de révision du présent accord pourra être ouverte à la demande d'une ou plusieurs fédérations syndicales représentatives, dans les conditions prévues par le code du travail.
Le présent accord fera l'objet des formalités de notification, de dépôt et de publicité prévues par le code du travail.
Les parties conviennent de demander l'extension du présent accord aux ministres chargés de l'énergie et du travail dans les conditions prévues par le code du travail.
Le présent accord entrera en vigueur le lendemain du jour de son dépôt à l'exception des dispositions de l'article 1er du présent accord conclues en application de l'article L. 161-4 du code de l'énergie qui entreront en vigueur le lendemain de la publication au Journal officiel de l'arrêté d'extension du présent accord et au plus tôt au 1er mai 2018.
Les moyens bénévoles constituent les ressources que des entreprises des industries électriques et gazières (IEG) accordent aux organismes sociaux de la branche en charge des activités sociales en sus de la contribution prévue à l'article 25 du statut national du personnel des IEG.
Une négociation de branche sur les moyens bénévoles s'est engagée le 6 juillet 2017 dans le prolongement de la négociation sur les activités sociales ayant abouti à la modification de l'article 25 du statut. Le présent accord de branche s'inscrit ainsi dans l'équilibre global de la négociation sur les activités sociales.
Il met en place un nouveau cadre de référence, unifié et rénové, en matière de moyens bénévoles dans une dynamique de transformation des activités sociales et se substitue à l'ensemble des dispositions antérieures portant sur le même objet, qu'elles soient de branche, entreprise ou établissement.
L'accord traite les volets suivants des moyens bénévoles :
– les absences au titre du fonctionnement de ces organismes ;
– le détachement des administrateurs CCAS et CMCAS prépondérants ;
– la mise à disposition de moyens immobiliers tertiaires pour les CMCAS.
Les moyens mis à disposition des organismes nationaux sont renforcés au service de la gouvernance des activités sociales et pour piloter la mise en œuvre des évolutions engagées.
Un nouveau volume d'heures de niveau branche est fixé pour les administrateurs de CMCAS. En outre la formule de répartition des heures entre les administrateurs CMCAS introduit davantage de souplesse tout en visant à garantir les ressources nécessaires au fonctionnement des différentes structures.
Des contingents d'heures pour les commissions des CMCAS et les activités de proximité sont également institués par l'accord.
Des mesures de transition sont également prévues dans cet accord afin de faciliter la conduite des transformations engagées, elles concernent les détachements au titre de la proximité et des commissions des CMCAS.
La mise en place d'un nouveau cadre de branche pour les absences liées au fonctionnement des activités sociales s'accompagne d'une collecte systématique des heures et d'un suivi renforcé de la consommation.
Un dispositif nouveau, clair, transparent et de niveau branche, est créé au bénéfice des administrateurs CCAS et CMCAS prépondérants qui assument une responsabilité particulière dans la gouvernance et l'évolution des activités sociales.
Enfin, le volet immobilier définit un ensemble de nouvelles règles, communes à toutes les entreprises de la branche, relatives à l'aide financière des employeurs aux CMCAS en matière de locaux tertiaires. Ces nouvelles dispositions prennent en compte les normes d'occupation des locaux en cohérence avec les politiques des entreprises tout en reconnaissant le caractère social des activités des CMCAS. Des mesures transitoires et d'accompagnement sont prévues.
La durée de l'accord est fixée en cohérence avec la durée des mandats d'administrateurs.
Annexe I
Convention de gestion de M/Mme…
Entre | 1) Entreprise Direction (ou entité en charge) Unité : |
Adresse | |
Représentée par | |
Agissant en sa qualité de | |
D'une part | |
2) Monsieur/Madame............................................ | |
Adresse | |
3) La fédération syndicale...................................... | |
D'autre part |
I. – Objet et entrée en vigueur
Article 1er
Objet
Conformément aux dispositions de l'accord de branche relatif aux moyens bénévoles mis à la disposition des activités sociales des industries électriques et gazières du [date de l'accord], la présente convention a pour objet de définir les modalités de gestion de la situation de M/Mme................................................ pendant l'exercice de son mandat d'administrateur de la CMCAS/CCAS ou de membre de la session du comité de coordination [à préciser selon…].
Article 2
Mandats
Ce mandat d'administrateur de la CMCAS/CCAS ou de membre de la session du comité de coordination permet à M/Mme.................................................. de bénéficier d'une dispense d'activité conduisant au maintien d'une activité professionnelle à 50 % de son temps de travail (ou à une dispense totale d'activité professionnelle) à compter du........................................ [à préciser : crédits d'heures associés].
Article 3
Activités professionnelles (uniquement pour les détachés 50 %)
M/Mme.............................................. continue d'exercer les activités professionnelles suivantes :
[à préciser]
À titre indicatif et dans l'optique d'une visibilité réciproque, un calendrier prévisionnel annuel est annexé à la présente convention.
II. – Durée et renouvellement
Article 4
Durée et entrée en vigueur
La présente convention est conclue pour la durée du mandat d'administrateur ou de membre de la session du comité de coordination, soit............ ans, à compter du................................. et jusqu'aux prochaines élections des CA des CMCAS prévues le.............................. La présente convention entre en vigueur à la date de début du mandat d'administrateur CCAS ou CMCAS ou de membre de la session du comité de coordination.
Selon la situation : M/Mme......................................... bénéficiant jusqu'au........................... des dispositions d'une convention de détachement conclue le....................................., la présente convention entrera en vigueur à compter du.............................. jusqu'au terme du mandat soit le..............................
Article 5
Interdiction de cumul avec d'autres dispositifs de même nature
Le présent dispositif de parcours des mandatés sociaux n'est pas cumulable avec un autre dispositif de même nature qui pourrait être appliqué au salarié au titre d'un autre mandat (de représentant du personnel ou de représentant syndical par exemple).
Article 6
Renouvellement
La présente convention pourra être reconduite par avenant conclu avant son terme dès lors que M/Mme........................................ remplira à nouveau les conditions pour bénéficier du dispositif.
III. – Gestion administrative pendant la convention
Article 7
Gestion du contrat de travail
M/Mme......................................... est rattaché(e) [direction/unité] qui assure l'ensemble de sa gestion administrative et prend en charge ses salaires et charges, dans le cadre des règles applicables à l'ensemble du personnel.
M/Mme......................................... assure mensuellement la collecte de son activité et de ses absences et transmettra à......................................... tous les justificatifs.
Selon l'organisation de l'entreprise, la collecte de l'activité pourra être centralisée par le correspondant RH.
Pour les détachés à 50 %, la répartition entre le temps professionnel et le temps administrateur sera définie en début d'année à partir du calendrier prévisionnel prévu à l'article 3, en accord avec le salarié. Cette répartition pourra être ajustée en cours de période à la demande du salarié.
Article 8
Remboursement de frais
Les frais exposés par M/Mme......................................... pour l'exercice de son mandat lui sont remboursés par l'organisme, conformément aux dispositions de l'article 25 du statut national du personnel des IEG.
Article 9
Sujétion de service [à préciser selon la situation]
La sujétion de service [astreinte, service continu] à laquelle était assujetti(e) M/Mme......................................... étant devenue incompatible avec l'exercice de ses mandats, donne lieu au rachat de l'indemnisation de la sujétion à la date de prise de mandat selon les dispositifs en vigueur dans l'entreprise [à préciser].
IV. – Modalités d'évolution de la rémunération et du classement durant la convention
Article 10
Modalités d'attribution des NR
Conformément aux dispositions de l'article 2.4 de l'accord du [date de l'accord], la rémunération principale de M/Mme......................................... évoluera, pendant la durée d'application de la présente convention, par référence à l'évolution moyenne en NR pour son collège, tous motifs confondus (avancement au choix, mobilité et appréciation du professionnalisme).
[Mécanisme de calcul et d'attribution de l'entreprise à préciser]
L'examen est effectué chaque année avant fin septembre.
Les NR attribués au titre de l'année N dans le cadre du présent dispositif prennent effet au 1er janvier de l'année N.
Le point de départ du calcul est fixé à la date d'entrée en vigueur de la présente convention soit le....................................
[À ajouter pour les salariés conservant une activité professionnelle à 50 %]
L'attribution de NR au titre de ce dispositif se fait sous réserve que le responsable hiérarchique ne formule pas d'avis négatif motivé après évaluation annuelle de l'activité professionnelle à 50 %.
Article 11
Modalités de reclassement
Pour les salariés détachés à 100 % :
Un examen annuel du classement de M/Mme......................................... sera effectué en fonction des NR obtenus selon les dispositions de l'article 10 de la présente convention. L'attribution en cours de mandat d'un nouveau GF est effectuée dès lors que son niveau de NR devient au moins égal au NR moyen observé dans l'entreprise pour le GF immédiatement supérieur au sien.
L'attribution du GF se fera avec effet au 1er janvier de l'année au cours de laquelle est atteint le NR moyen du GF supérieur.
Lorsque cette attribution conduit à un changement de collège, cette évolution se réalise dans le cadre des dispositions en vigueur dans l'entreprise.
Le positionnement au GF supérieur n'entraînera pas d'attribution de NR, les modalités d'attribution de NR sont définies à l'article 10 de la présente convention.
Pour les salariés conservant une activité professionnelle à 50 % :
L'évolution du classement de M/Mme......................................... est appréciée au regard de la tenue de son emploi.
En cas de reclassement de M/Mme......................................... au titre de l'appréciation du professionnalisme, le positionnement au GF supérieur n'entraînera pas d'attribution de NR, les modalités d'attribution de NR sont définies à l'article 10 de la présente convention.
Article 12
Rémunération variable individuelle
Si le salarié était bénéficiaire de dispositifs de rémunération variable individuelle avant cette convention :
Pour les salariés détachés à 100 % :
Au titre de la rémunération variable individuelle, M/Mme......................................... bénéficiera chaque année d'une prime d'un montant correspondant au montant moyen de la prime de......................................... accordé dans l'entreprise aux salariés ayant le même GF que lui/elle.
En cas d'absence, la prime variable individuelle est proratisée dans les mêmes conditions et selon les mêmes règles que celles applicables à tous les salariés de l'entreprise.
Pour les salariés conservant une activité professionnelle à 50 % :
La rémunération variable individuelle sera déterminée par le manager de M/Mme................................ pour sa part d'activité professionnelle. Pour le reste de son activité, M/Mme......................................... percevra une prime d'un montant correspondant à 50 % du montant moyen de la prime de..................................... accordé dans l'entreprise aux salariés ayant le même GF que lui/elle.
Dans le cas particulier d'un administrateur détaché à 50 % au titre de son mandat d'administrateur et à 50 % au titre d'activités syndicales ou représentatives ayant opté pour le présent dispositif, le calcul de la rémunération variable individuelle sera fait suivant les mêmes modalités que pour les salariés détachés à 100 % au titre de leur mandat d'administrateur CCAS ou CMCAS.
V. – Accompagnement pendant la convention
Article 13
Entretien de début de mandat et entretien professionnel
Un entretien a eu lieu à la prise du mandat (ou lors de la signature de la présente convention) entre M/Mme......................................... et le responsable du suivi de la présente convention, afin d'information sur les modalités administratives et pratiques pendant la période d'application de la convention.
Un entretien professionnel aura lieu avec pour objet d'aborder notamment le projet professionnel de l'intéressé(e) et les moyens de professionnalisation nécessaires à la réalisation de ce projet.
VI. – Développement des compétences
Article 14
Formation professionnelle continue
Pendant la durée de la convention, M/Mme......................................... pourra bénéficier, au même titre que l'ensemble des salariés et dans les mêmes conditions en vigueur dans l'entreprise, de l'offre de formation professionnelle continue, que ce soit à l'initiative de l'employeur (plan de formation et période de professionnalisation) ou de sa propre initiative (CIF, CPF).
VII. – Processus de réintégration
Article 15
Reprise d'activité professionnelle au terme du mandat
Six mois avant le terme de la présente convention, un point sera réalisé entre M/Mme......................................... et le responsable du suivi de la convention afin de préciser son intention de reprise d'activité professionnelle ou de prendre un nouveau mandat d'administrateur. La demande de reprise d'activité sera formalisée par écrit par le salarié.
Dans la perspective d'une reprise d'activité, un entretien est organisé, au moins 3 mois avant la fin du mandat afin notamment de définir les perspectives d'évolution professionnelle et d'affectation dans un emploi et identifier les besoins éventuels de formation associés.
Le salarié bénéficiera d'un accompagnement à la réintégration dans les conditions prévues par l'accord de branche sur les moyens bénévoles.
La reprise de l'activité professionnelle s'effectuera dans l'unité d'origine soit sur l'emploi d'origine, s'il est toujours disponible et au classement de l'intéressé à la fin du mandat, soit à défaut dans un emploi équivalent, ou dans un nouvel emploi prenant en compte le nouveau classement du salarié et les compétences acquises dans l'exercice du mandat.
Article 16
Cessation anticipée du mandat
En cas de cessation anticipée du mandat, la présente convention prend fin à la même date que la fin du mandat. M/Mme......................................... sera alors réintégré dans les conditions prévues à l'article 15 ci-dessus.
Article 17
Sortie du dispositif
En cas de sortie du dispositif suite aux résultats des élections au conseil d'administration des CA des CMCAS, M/Mme......................................... s'engage à en informer immédiatement par écrit son employeur. La convention prendra alors fin à cette date et la reprise d'une activité professionnelle se fera selon les conditions prévues à l'article 15 ci-dessus.
VIII. – Dispositions finales
Article 18
Révision et dénonciation
Si, en raison de circonstances imprévisibles par les parties lors de la signature de cette convention, le cadre général des rapports contractuels était profondément modifié, les contractants se concerteront pour apporter à la convention des amendements propres à remédier à une telle situation.
À défaut, chaque partie pourrait dénoncer par écrit cette convention en respectant toutefois un préavis de 3 mois.
Article 19
Engagement réciproque
Par cette convention, les signataires souhaitent démontrer que l'exercice de mandats au titre des activités sociales peut être un passage reconnu dans un parcours professionnel. À ce titre, mais aussi en raison du caractère d'engagements réciproques de la convention, les signataires s'engagent à apporter le plus grand soin à sa réussite.
Fait en trois exemplaires originaux, à........................................., le...................................
Entreprise | Monsieur/Madame | Fédération syndicale | ||
Signature | Signature | Signature |
Annexe II
Convention immobilière
Entre | 1) Entreprise |
Adresse | |
Représentée par | |
Agissant en sa qualité de | Directeur(trice) [à préciser] |
D'une part | |
2) CMCAS [préciser le nom] désignées ci-après la CMCAS | |
Adresse | |
Représentée par | |
Agissant en sa qualité de | Président(e) de la CMCAS [à préciser] |
D'autre part |
Conformément à l'article 3.3 de l'accord de branche sur les moyens bénévoles mis à la disposition des activités sociales des industries électriques et gazières conclu le......../......../.............., il a été convenu ce qui suit :
I. – Objet
La présente convention a pour objet de déterminer les obligations de chacune des parties et de préciser les aides accordées par l'entreprise à la CMCAS.
La présente convention concerne exclusivement les locaux administratifs acquis ou pris à bail par la CMCAS à l'adresse suivante :....................................................................................................
II. – Obligations des parties
Dans le cas d'une prise à bail externe :
La CMCAS transmet une copie du bail à titre onéreux conclu en son nom propre pour son siège/antenne administratif(ve) situé(e) à l'adresse indiquée ci-dessus. Le bail est annexé à la présente convention.
La CMCAS s'engage à informer l'entreprise :
– de la résiliation anticipée du bail à l'initiative du propriétaire dans les plus brefs délais ;
– de son intention de résilier le bail de manière anticipée le plus amont possible et au plus tard à la date d'envoi du courrier de résiliation anticipée au propriétaire du local.
Dans le cas d'une accession à la propriété :
La CMCAS transmet une copie de l'acte d'achat conclu en son nom propre pour son siège/antenne administratif(ve) situé(e) à l'adresse indiquée ci-dessus. La copie de l'acte d'achat est annexée à la présente convention.
La CMCAS s'engage à informer l'entreprise :
– de son intention de revendre le local ou de le sous-louer ;
– du remboursement anticipé ou non de l'emprunt contracté par la CMCAS pour l'achat du local.
L'entreprise verse une aide financière au loyer, globale et forfaitaire, d'un montant mensuel de........................................., calculé comme suit : X % × (loyer hors charges et coûts d'exploitation/surface en m2 du local) × surface en m2 (correspondant à l'application du référentiel).
Cette aide est versée par l'entreprise à la CMCAS sur la base d'un appel de fonds trimestriel émis par la CMCAS et elle cesse d'être versée lorsque le bail arrive à son terme ou si le bail est résilié de manière anticipée. Lorsque la résiliation effective du bail intervient en cours de mois, l'aide est proratisée en fonction du nombre de jours calendaires d'occupation du local.
Le montant de cette aide sera révisé tous les 3 ans en fonction de l'évolution de l'effectif de la CMCAS, sous réserve que la variation de l'effectif soit supérieure ou égale à 30 %.
L'entreprise verse une aide financière à l'achat, globale et forfaitaire, pour une durée de 10 ans à compter de......................................... d'un montant mensuel de........................................., calculé comme suit : X % × (loyer reconstitué hors charges et coûts d'exploitation/surface en m2 du local) × surface en m2 (correspondant à l'application du référentiel).
Le montant du loyer reconstitué est estimé par les experts immobiliers de l'entreprise.
Cette aide est versée par l'entreprise à la CMCAS sur la base d'un appel de fonds trimestriel émis par la CMCAS et elle cesse d'être versée en cas de vente du bien ou de remboursement de l'emprunt contracté par la CMCAS pour l'achat du local ou de mise en location. Lorsque la vente ou le remboursement de l'emprunt interviennent en cours de mois, l'aide est proratisée en fonction du nombre de jours calendaires d'occupation du local.
Le montant de cette aide sera révisé tous les 3 ans en fonction de l'évolution de l'effectif de la CMCAS, sous réserve que la variation de l'effectif soit supérieure ou égale à 30 %.
Afin de faciliter la première prise à bail externe, l'entreprise verse à la CMCAS :
– une aide au premier aménagement des locaux d'un montant global et forfaitaire de........................................., calculé comme suit :............... m2 × 150 € dans la limite de 50 000 € ;
– d'une aide au premier déménagement d'un montant global et forfaitaire de........................................., calculé comme suit : 70 € ×............... postes de travail.
Ces deux aides financières sont versées par l'entreprise à la CMCAS sous la forme d'un capital en une seule fois et après réception d'une copie des factures des fournisseurs.
Le versement des aides au 1er aménagement et au 1er déménagement par l'entreprise à la CMCAS est subordonné à la transmission par la CMCAS d'une copie des factures des fournisseurs ayant réalisé les travaux d'aménagement et/ou de déménagement.
III. – Cadre institutionnel de la convention
La présente convention est conclue pour une durée de 3 ans, elle peut ensuite être tacitement reconduite tous les ans sauf en cas de résiliation demandée par l'une des parties au moins 6 mois avant l'échéance annuelle.
En cas de déménagement du local ou, dans l'hypothèse d'une accession à la propriété, en cas de vente ou de remboursement de l'emprunt les contractants se concerteront pour apporter les aménagements nécessaires à la présente convention. Il en sera de même en cas de nouvelles dispositions négociées au niveau de la branche professionnelle.
Par ailleurs les signataires s'engagent à apporter le plus grand soin à la mise en œuvre de la présente convention.
Cette convention prend effet à compter du.........................................
Fait en deux exemplaires originaux, à........................................., le...................................
[nom à préciser] Directeur(trice) |
[nom à préciser] Président de la CMCAS |
|
Signature* | Signature* |
(*) Signature des parties précédée de la mention « Bon pour accord ».
Textes Attachés
Les parties signataires conviennent de proroger les dispositions de l'accord pour une durée déterminée de 12 mois, soit jusqu'au 31 décembre 2022.
Les parties entendent par ailleurs apporter des modifications qui précisent les dispositions initiales de l'accord. Celles-ci sont exposées à l'article 2 ci-après et s'appliquent pendant la durée d'application du présent avenant.
Les dispositions de l'accord initial non comprises dans l'article 2 demeurent inchangées.
L'ensemble des dispositions ci-dessous sont modifiées à compter de l'entrée en vigueur du présent avenant.
Le 7e paragraphe est désormais rédigé comme suit :
« Chaque fédération distribuera la part d'enveloppe solde lui revenant aux administrateurs CMCAS de son choix qui pourront l'utiliser pour exercer leurs missions d'élus. Elle en informera les présidents de CMCAS concernés avec copie au secrétariat des groupements d'employeurs (ci-après “ SGE ”) des IEG au plus tard début décembre de chaque année et à chaque modification. Le SGE des IEG est chargé du contrôle de la cohérence entre la ventilation faite par les fédérations et les listes remontées par les présidents de CMCAS. En cas de discordance, la liste émanant de la fédération fera foi ».
Le 13e alinéa et suivants sont rédigés ainsi :
« Ces heures sont ensuite réparties entre les salariés désireux de s'investir dans des commissions. Il est demandé aux conseils d'administration de prendre en considération les résultats de l'élection du CA de la CMCAS concernée lors de cette répartition.
Le président de chaque CMCAS notifie chaque année avant le 31 janvier, et à chaque modification, aux employeurs concernés avec copie au SGE des IEG, et tient à disposition des membres des conseils d'administration concernés :
– la liste nominative des administrateurs et la composition du bureau avec les heures de détachement correspondantes ;
– la liste nominative des salariés appelés à participer à des commissions d'activité et la répartition des heures de commission entre ces salariés ;
– la liste nominative des salariés appelés à participer à la proximité et la répartition des heures de proximité entre ces salariés. »
Le 6e paragraphe est désormais rédigé comme suit :
« Chaque année avant le 31 janvier :
– le président du conseil d'administration de la CCAS communique par écrit aux entreprises concernées avec copie au secrétariat des groupements d'employeurs des IEG, et tient à disposition de son conseil d'administration, la liste des administrateurs. Doivent être mentionnés à l'occasion de cette notification les membres du bureau ainsi que le taux de détachement au titre des activités sociales des différents administrateurs ;
– le président de la session du comité de coordination communique par écrit aux entreprises concernées avec copie au secrétariat des groupements d'employeurs des IEG, et tient à disposition des membres de la session, la liste des membres du comité avec indication de la composition du bureau ainsi que le taux de détachement au titre des activités sociales des différents membres ».
L'article 1.3 est désormais rédigé comme suit :
« Pour gérer les activités de proximité des activités sociales, une enveloppe annuelle est attribuée. Elle est répartie entre les CMCAS au prorata du nombre d'inscrits sur les listes électorales aux élections des CA des CMCAS. Cette enveloppe est notifiée par le comité de coordination à chaque CMCAS avec copie au secrétariat des groupements d'employeurs et à chaque fédération dans le mois qui suit le résultat des élections aux CA des CMCAS et courant décembre chaque année suivante. Cette enveloppe s'établira à 256 000 heures en 2021 et 2022.
Les conseils d'administration des CMCAS délibéreront sur l'attribution de ces heures sur une base annuelle et notifieront leur attribution à l'employeur des salariés concernés. Cette notification interviendra au cours du mois de décembre précédant l'année du détachement. Un courrier formalisant la désignation annuelle sera également adressé par l'employeur au salarié concerné.
Une copie de la délibération du CA de la CMCAS sera adressée au SGE des IEG afin de contrôler le respect de l'enveloppe globale.
L'employeur aura le droit de refuser une fois l'absence de son salarié en le motivant (même principe que pour le congé individuel de formation). Si la demande est réitérée l'année suivante, elle est considérée acceptée.
Pour accompagner la transition, les entreprises concernées seront invitées à examiner la situation individuelle des salariés bénéficiant, en vertu de dispositions ou d'usages locaux de mesures spécifiques n'entrant pas dans le cadre de référence fixé par le présent accord de branche. Pour ce faire, le président de la CMCAS pourra demander un complément d'heures transitoire pour ces personnes. Ces mesures devront s'inscrire dans un calendrier dégressif et prendre fin au plus tard le 31 décembre 2021. Cette demande d'enveloppe est transmise par le président de chaque CMCAS au secrétariat des groupements d'employeurs et communiquée à chaque membre du CA de la CMCAS concernée.
Toutefois, au-delà du 31 décembre 2021, une souplesse sur l'attribution de ces mesures transitoires pourra être accordée pour des salariés détachés en proximité et qui auraient un départ en inactivité/ CET ou CFC programmé et officialisé, sous réserve que leur départ physique intervienne au plus tard le 1er janvier 2023, la date administrative de départ en retraite, CET ou CFC pouvant intervenir postérieurement.
Toute mesure individuelle transitoire doit faire l'objet d'une demande du président de la CMCAS auprès de l'entreprise concernée. Elle est formalisée par une convention fixant les modalités de la période transitoire et du retour à l'emploi (voir modèle en annexe). Un accompagnement pourra être prévu avec le service d'orientation professionnelle de chaque entreprise concernée pour accompagner les réintégrations.
Dans tous les cas, ces mesures transitoires doivent s'entendre dans une logique de dégressivité pour atteindre l'objectif fixé par l'accord. »
L'article 2.4.5 est désormais rédigé comme suit :
« Lors de l'exercice de son mandat, le salarié bénéficie au même titre que l'ensemble des salariés de l'offre de formation, que ce soit à l'initiative de l'employeur (plan de formation et période de professionnalisation) ou à leur initiative (CPF, bilan de compétences, VAE …).
Pour les administrateurs qui conservent une activité professionnelle, le manager veille à préserver leur employabilité en l'inscrivant à des formations relevant du plan de formation lui permettant d'approfondir ses compétences métier.
Pour les administrateurs détachés à 100 %, l'employeur aborde la question de la professionnalisation lors de l'entretien professionnel (1) , ainsi que les actions de formation à proposer pour favoriser leur reprise d'activité notamment à l'occasion de l'entretien de fin de mandat. »
(1) Conformément à l'article L. 6315-1 du code du travail qui prévoit que le salarié « bénéficie tous les 2 ans d'un entretien professionnel avec son employeur consacré à ses perspectives d'évolution professionnelle, notamment en termes de qualifications et d'emploi. […] ».
Le 5e paragraphe de l'article 3.2 de l'accord est désormais rédigé comme suit :
« Pour chaque CMCAS pour laquelle l'évolution des règles entraînera une augmentation du prix du m² par rapport à la situation antérieure, une période transitoire de 4 ans à compter du 1er août 2018 permettra un passage progressif au nouveau dispositif. L'augmentation du prix du m ² facturé résultant du changement de règles sera appliquée à la CMCAS à raison de 25 % en 2018 (à compter du 1er août), de 50 % en 2019, de 75 % en 2020 et 2021 et en totalité en 2022 ».
L'article 4.3 de l'accord est désormais rédigé comme suit :
« Le comité de suivi de la mise en œuvre des engagements assurera le suivi de la mise en œuvre de l'accord. À ce titre, il examinera notamment le bilan global des heures attribuées et utilisées prévu à l'article 1.5 du présent accord.
Un prébilan en termes d'heures de détachement, de parcours pour les administrateurs prépondérants et sur le volet immobilier sera présenté aux organisations syndicales avant l'été 2021.
6 mois avant le terme de l'accord, un bilan global/ retour d'expérience sur les années d'application de l'accord sera effectué, il portera sur tous les volets du présent accord ».
Le champ d'application du présent avenant est identique à celui prévu à l'article 4.1 de l'accord.
Le présent avenant entre en vigueur le lendemain de son dépôt.
L'ensemble des dispositions précisées par le présent avenant ainsi que les dispositions inchangées de l'accord initial seront applicables jusqu'au 31 décembre 2022, date d'expiration du présent avenant.
Le présent avenant pourra être révisé dans les mêmes conditions que l'accord initial.
Conformément aux dispositions du code du travail, le présent avenant fera l'objet des formalités de notification, de dépôt et de publicité.
Les parties conviennent de demander l'extension du présent avenant aux ministres chargés de l'énergie et du travail dans les conditions prévues par le code du travail.
L'accord de branche sur les moyens bénévoles du 5 avril 2018 (ci-après « l'accord ») a été conclu pour une durée déterminée arrivant à échéance le 31 décembre 2021.
Eu égard d'une part, à la crise sanitaire sans précédent à laquelle les entreprises de la branche sont confrontées depuis plusieurs mois et ses conséquences notamment sur l'agenda social et d'autre part, à la période électorale qui s'ouvre dans le secteur des activités sociales, les parties signataires du présent avenant conviennent, dans les conditions décrites ci-après, de prolonger la durée d'application de l'accord du 5 avril 2018. Par la même occasion, elles conviennent de préciser certaines de ses dispositions afin de faciliter sa mise en œuvre.
Annexe
Mesure transitoire pour M. ……… au titre de ses activités de proximité dans le cadre de son détachement au sein des activités sociales
Entre,
« Société », dont le siège social est situé « adresse », représentée par « nom du signataire », agissant en qualité de « qualité du signataire » et dûment habilité à signer les présentes, ci-après dénommée « l'entreprise »,
et,
la caisse mutuelle complémentaire d'activités sociales…, dont le siège est situé « adresse », représentée par « nom du signataire », agissant en qualité de « qualité du signataire » et dûment habilité à signer les présentes,
ci-après dénommée « CMCAS »,
et,
« civilité X », salarié(e) statutaire de « l'entreprise »,
domicilié(e) …
En application des stipulations de l'article 1.3 de l'« accord de branche sur les moyens bénévoles mis à la disposition des activités sociales des IEG » du 5 avril 2018 (ci-après l'« accord ») et de son avenant, signé le ………, chaque CMCAS bénéficie, pour gérer les activités de proximité, d'une enveloppe annuelle d'heures. Son conseil d'administration délibère sur l'attribution de ces heures.
Par ailleurs, et dans le but d'accompagner la transition et de favoriser le déploiement de l'accord, ce dernier prévoit la possibilité pour le président d'une CMCAS de demander à bénéficier d'un complément d'heures pour certains salariés pour les activités de proximité.
Toutefois, cette demande de complément d'heures transitoires ne peut concerner que les salariés déjà présents au titre des activités de proximité et bénéficiant le cas échéant de mesures spécifiques, en vertu de dispositions ou d'usages locaux, n'entrant pas dans le cadre de référence fixé par l'accord.
À ce titre, les parties conviennent qu'un complément d'heures de détachement transitoire est attribué à M…, pour exercer ses activités au sein de la SLVie ….
Ce complément d'heures est le suivant :
– année … :
– année … :
Ces heures sont à collecter au code SI « social absences proximité transitoire ».
Cas 1 : reprise d'activité au sein de l'entreprise à l'issue de la période de mesure transitoire
Au terme de cette mesure transitoire, M…, actuellement classé en GF …, NR …, s'engage à reprendre une activité professionnelle auprès de son employeur pour le nombre d'heures correspondant.
Dans cette perspective, un entretien est organisé, au moins 3 mois avant la fin de la période transitoire (date à renseigner) afin, notamment, de définir au mieux les possibilités de retour à l'activité professionnelle et d'identifier les besoins éventuels de formation associés.
La reprise de l'activité professionnelle s'effectuera dans l'unité/entité d'origine (site et lieu de travail à renseigner) au classement de l'intéressé à la fin de la période de détachement.
En ce qui concerne les entreprises multi-établissements, si l'établissement de rattachement venait à disparaître durant la période de détachement, l'entreprise assurera la continuité des engagements pris.
Cas 2 : départ définitif de l'entreprise à l'issue de la période de mesure transitoire (inactivité, CFC, CET, MFC…)
M… s'engage à un départ physique de l'entreprise à l'issue de la période des mesures transitoires, soit au plus tard le ……….
Les heures complémentaires de détachement attribuées au titre des mesures transitoires sont à prendre en compte dans le calcul de taux de détachement global du salarié et donc dans l'appréciation du caractère prépondérant du détachement.
Fait à…, en trois exemplaires, le…
Pour « l'entreprise » | le salarié | Pour la « CMCAS XXX » |
« nom du signataire » | M... | « titre du signataire » |
« nom du signataire » | « nom du signataire » | « nom du signataire » |
Dans le cadre du présent article :
– la notion de détachement à « temps plein » (100 %), et à « mi-temps » (50 %) s'apprécie au regard du temps de travail du salarié concerné.
Ex. Un salarié à 32 h de travail par semaine, détaché à mi-temps, aura une libération d'activité à hauteur de 718 h/an.
Ex. Un salarié à 35 h de travail par semaine, détaché à mi-temps, aura une libération d'activité à hauteur de 785 h/an ;
– l'année de référence pour l'attribution des moyens contingentés est fixée du 1er janvier au 31 décembre.
Les parties invitent les administrateurs et les collectifs des CMCAS à échanger sur le fonctionnement et notamment le pluralisme au service des activités sociales.
Les membres de la session du comité sont considérés en service lorsqu'ils siègent, à l'instar des administrateurs de la CCAS. Les absences ne sont pas plafonnées, mais les administrateurs et les membres de la session du comité doivent présenter, en amont du conseil, le calendrier annuel, ou la convocation lorsque le calendrier a fait l'objet d'une modification, à leur employeur pour justifier cette absence, sauf s'ils sont déjà détachés à temps plein dans le cadre d'autres heures sociales ou mandats syndicaux.
Le président du conseil d'administration, le trésorier général et le secrétaire général de la CCAS sont détachés à temps plein pour la durée de leur mandat. Le trésorier adjoint et le secrétaire adjoint de la CCAS sont détachés à mi-temps.
Le président du comité de coordination, le trésorier et le secrétaire général bénéficient d'un détachement à temps plein s'ils ne sont pas déjà détachés à temps plein en tant que président de CMCAS. Le trésorier adjoint et secrétaire général adjoint sont détachés à mi-temps.
Les présidents des commissions communes à la CCAS et au comité de coordination sont détachés à mi-temps dans la limite de 12 commissions.
En outre, chaque organisation syndicale ayant désigné un ou plusieurs administrateurs au conseil d'administration de la CCAS, dans le cadre prévu par l'article 25 du statut national du personnel, pourra disposer de deux autorisations d'absence à temps plein (ou 4 détachements à 50 %) pour des administrateurs parmi ceux qu'elle aura désignés.
Chaque année avant le 1er mars :
– le président du conseil d'administration de la CCAS adresse au secrétariat des groupements d'employeurs des IEG la liste des administrateurs. Doivent être mentionnés à l'occasion de cette notification le nom des membres du bureau, l'entreprise d'appartenance et le matricule des salariés détachés, ainsi que le taux de détachement des salariés prépondérants visés au présent article au titre des activités sociales des différents administrateurs
(1)
;
– le président de la session du comité de coordination communique par écrit au secrétariat des groupements d'employeurs des IEG la liste des membres. Doivent être mentionnés les membres du bureau, l'entreprise d'appartenance et le matricule des salariés détachés, ainsi que le taux de détachement au titre des activités sociales des différents administrateurs
(2)
.
Les administrateurs de CMCAS sont considérés en service lorsqu'ils siègent.
L'enveloppe théorique annuelle totale attribuée pour les détachements liés à l'exercice de la mission d'administrateur s'élève à 365 000 h pour 1638 administrateurs (3) .
• Moyens pour les administrateurs CMCAS :
Il est convenu que :
– pour les CMCAS comptant entre 1 800 et 2 600 inscrits sur la liste électorale des élections des CA des CMCAS :
–– l'équivalent d'un détachement à 100 % (sécable en 2 détachements à 50 %) sera attribué et réparti sur décision du CA de la CMCAS concernée pour attribuer ces heures au président, secrétaire général ou trésorier ;
– pour les CMCAS dont le nombre d'inscrits est supérieur ou égal à 2 600 inscrits :
–– le président est détaché à temps plein ;
–– le trésorier et le secrétaire général sont détachés à mi-temps, s'ils le demandent.
Afin de faciliter la mise en œuvre de ces seuils, et d'accompagner la transition pour certains détachés sociaux jusqu'ici prépondérants, il est convenu d'une période transitoire de 6 mois, du 1er janvier au 30 juin 2023, durant laquelle les règles suivantes, déjà en vigueur dans l'accord du 5 avril 2018, s'appliqueront :
– CMCAS > 1 700 inscrits : détachement à 100 % du président et à 50 % pour le secrétaire général et le trésorier.
Le nombre d'inscrits pour l'application de cette règle est :
– celui constaté pour les élections CMCAS de novembre 2021 à partir de la dotation 2023 ;
– celui constaté pour les élections CMCAS de novembre 2025 à partir de la dotation 2026.
En raison de la situation géographique spécifique et de la taille des CMCAS de la Réunion, la Martinique, la Guadeloupe, la Guyane, Mayotte et la Corse, les présidents sont détachés à temps plein.
Chaque autre administrateur dispose personnellement de 91 h (soit 13 jours pour les salariés bénéficiant du dispositif forfait jours) par an à prendre sous forme de journée ou demi-journée afin de participer aux séances du conseil d'administration et aux réunions préparatoires. Les convocations seront à communiquer à l'employeur afin de pouvoir assurer la libération d'activité.
Afin de donner de la perspective, notamment au regard des fusions de CMCAS engagées, une étude sera réalisée début 2025, en amont des élections de CA de CMCAS de novembre 2025, sur la mise en œuvre de ces seuils et leur possible évolution dès 2026. Une telle évolution de ces seuils devrait faire l'objet d'un avenant spécifique.
• Enveloppe solde (pot fédéral) :
L'enveloppe solde est calculée annuellement en fonction du nombre de mandats théoriques à pourvoir de la façon suivante :
365 000 h – (nombre d'administrateurs théorique hors détachement à plein temps ou mi-temps pour les présidents, secrétaires généraux et trésoriers *91 h) – (nombre de présidents, trésoriers et secrétaires généraux à temps plein [x 1 570 h] ou mi-temps [x 785 h]).
À cette enveloppe solde, à titre exceptionnel, s'ajoute une enveloppe complémentaire de 45 000 h/an sur la durée de l'accord.
L'enveloppe solde totale ainsi calculée est ensuite répartie entre les fédérations syndicales représentatives en fonction de l'audience nationale syndicale constatée aux dernières élections des CA des CMCAS (4) .
Ce solde est notifié aux fédérations syndicales par le comité de coordination avec copie au secrétariat des groupements d'employeurs dans le mois qui suit le résultat des élections aux CA des CMCAS, et en début d'exercice suivant une ou plusieurs fusions réalisées.
Chaque fédération distribue la part de l'enveloppe solde lui revenant, selon les 2 modalités suivantes au choix :
– aux administrateurs CMCAS de son choix ;
– à des salariés des entreprises de la branche pour faire fonctionner les commissions d'activités ou gérer les activités de proximité.
Elle en informera les présidents de CMCAS concernés et le secrétariat des groupements d'employeurs des IEG au plus tard début janvier de chaque année.
Les présidents de CMCAS notifient a minima tous les ans à chaque administrateur, au comité de coordination des CMCAS et aux employeurs via le secrétariat des groupements d'employeurs des IEG
(5)
:
– la liste nominative des administrateurs et la composition du bureau avec les heures de détachement correspondantes ;
– l'extrait de délibération réalisé lors du passage pour information au CA de la CMCAS.
• Enveloppes Commission/Proximité :
Il est convenu d'attribuer une enveloppe répartie entre les CMCAS au prorata du nombre d'inscrits sur les listes électorales des élections des CA des CMCAS pour faire fonctionner les commissions d'activité et la proximité.
Celle-ci d'établira :
– pour les commissions d'activités à 80 000 h en 2023, puis 71 400 h dès 2024 ;
– pour la proximité à 256 000 h en 2023, puis 228 600 h dès 2024.
Ces enveloppes sont notifiées par le comité de coordination aux CMCAS avec copie au secrétariat des groupements d'employeurs dans le mois qui suit le résultat des élections aux CA des CMCAS et courant janvier chaque année suivante.
Ces heures sont ensuite réparties par la CMCAS entre les salariés désireux de s'investir dans des commissions et la proximité après délibération de leurs conseils d'administration.
Concernant les commissions, un premier tour d'attribution aux volontaires est opéré en respectant une répartition de l'enveloppe locale à la clé de répartition issue de la représentativité constatée aux dernières élections de la CMCAS.
Si à l'issue de cette première affectation, des heures restent disponibles, le président de la CMCAS s'appuyant sur une délibération du CA, peut les affecter à tout salarié désirant s'investir.
Par ailleurs, après délibération du CA de la CMCAS, en cas de reliquat d'heures sur un des deux contingents proximité ou commission, le CA pourra délibérer pour attribuer ce solde sur le contingent restant.
Le président de chaque CMCAS notifie chaque année avant le 1er mars à chaque administrateur, au comité de coordination des CMCAS et aux employeurs via le secrétariat des groupements d'employeurs des IEG
(6)
:
– la liste nominative des salariés bénéficiaires d'heures de commission et de proximité ainsi que la répartition de ces heures entre eux ;
– l'extrait de délibération réalisé lors du passage pour information au CA de la CMCAS.
Les CMCAS fournissent semestriellement les calendriers des commissions et de proximité afin de faciliter les détachements. Dans tous les cas, la demande de « détachement » devra être adressée à l'employeur avec un délai de prévenance de 7 jours ouvrables, sans que l'employeur ne puisse revenir sur l'accord d'une absence moins de 5 jours avant l'événement, sauf nécessité impérieuse.
L'employeur peut refuser l'absence du salarié, en le motivant, pour des nécessités de service pour la période considérée (activité d'exploitation, interventions d'urgence, dépannages, prise d'astreinte, service continu, taux de présence dans l'équipe ne permettant pas d'autoriser une absence supplémentaire, activité qui connaît des pointes saisonnières [par exemple, arrêt de tranche, clôture comptable, etc.]).
Dans l'hypothèse où la mise en œuvre du présent accord aurait pour conséquence de ne plus permettre de faire perdurer la prépondérance (100 %) d'un salarié en proximité (que ce soit par l'attribution d'heures issues de l'enveloppe CMCAS ou par l'attribution d'heures du pot fédéral), une souplesse pourra être accordée pour ces salariés déjà prépondérants et qui se seraient engagés pour un départ en inactivité/CET avant retraite ou congés fin de carrière, sous réserve que leur départ administratif intervienne au plus tard le 1er janvier 2025.
Dans l'hypothèse où un salarié administrateur à 100 % perdrait son mandat à l'issue des élections au CA des CMCAS prévues fin 2025, une souplesse pourra être accordée pour ces salariés qui se seraient engagés pour un départ en inactivité/CET avant retraite ou congés fin de carrière, sous réserve que leur départ administratif intervienne au plus tard l'année suivante.
Toute mesure individuelle dans ce cadre doit faire l'objet d'une demande du président de la CMCAS (et/ou de l'organisation syndicale et de son représentant dûment mandaté par sa fédération) dans le cas d'un salarié administrateur) auprès de l'entreprise concernée. Elle est formalisée par une convention fixant les modalités de la période transitoire.
Dans tous les cas, ces mesures doivent s'entendre comme exceptionnelles, dans une logique de dégressivité pour atteindre l'objectif fixé par l'accord.
• Convoyages, encadrement dans les centres de vacances, formation d'encadrement d'institution ou organisation d'événements locaux :
Les organismes gestionnaires des activités sociales communiquent aux unités d'appartenance des salariés au cours du premier trimestre de chaque année, le calendrier prévisionnel et l'expression de besoin (période, volume, lieu) pour les convoyages, encadrement dans les centres de vacances, formation d'encadrement d'institution ou organisation d'événements locaux.
L'organisme social communique 3 mois à l'avance auprès de l'unité d'appartenance des salariés, les noms des salariés amenés à participer à une mission relevant de l'encadrement dans les centres de vacances, formation d'encadrement d'institution ou de participation à l'organisation d'événements. L'employeur veillera à respecter l'accord donné, notamment pour l'encadrement de centres de vacances, sauf nécessité impérieuse afin de ne pas désorganiser l'organisation des CMCAS.
Concernant les convoyages, ce délai est réduit à un mois, en prenant en compte des circonstances particulières (désistement de dernière minute, par exemple). Sauf nécessité impérieuse, l'employeur donnera un accord sur l'absence sans pouvoir y revenir moins de 5 jours avant la date du convoyage.
• Événements nationaux :
Pour l'organisation d'événements nationaux, la CCAS communique aux employeurs via le SGE des IEG, l'expression de besoin au moins 4 mois à l'avance.
Après échange entre les employeurs et la CCAS, les employeurs déterminent une éventuelle dotation en heure et/ou en matériel. Les demandes nominatives d'autorisation d'absence sont exprimées auprès des unités employeur au moins un mois à l'avance.
Une information préalable sera faite aux parties signataires sur les moyens accordés et un bilan annuel des moyens ainsi accordés sera effectué en comité de suivi de l'accord.
Les autorisations d'absence à l'étranger ne sont pas autorisées, sauf pour l'encadrement des séjours de mineurs dans des pays qui ne sont pas considérés à risque par les entreprises et dans le cadre des procédures de l'entreprise employeur.
• AG de CMCAS :
Concernant les AG de CMCAS, les CMCAS fournissent chaque année aux employeurs le calendrier prévisionnel. La liste des délégués siégeant est communiquée au moins 1 mois avant l'événement.
L'employeur peut refuser l'absence de son salarié en le motivant pour des nécessités de service pour la période considérée (activité d'exploitation, interventions d'urgence, dépannages, prise d'astreinte, service continu, taux de présence dans l'équipe ne permettant pas d'autoriser une absence supplémentaire, activité qui connaît des pointes saisonnières [par exemple, arrêt de tranche, clôture comptable, etc.]).
• Formations des élus :
Les demandes d'absences pour les formations proposées par la CCAS sont soumises à accord de la hiérarchie sous réserve des nécessités de service. Elles sont collectées sous le même code que les formations à l'encadrement d'institutions.
Pour toutes les activités organisées par eux, les organismes sociaux ont l'obligation de prendre en compte la sécurité des salariés détachés et de mener des démarches de prévention des accidents. En cas d'accident, la déclaration relève de l'employeur. L'organisme gestionnaire s'engage à lui transmettre dans les meilleurs délais toutes les informations nécessaires.
Les autorisations d'absence sont valables sur les jours travaillés uniquement à l'exclusion des samedis, dimanches, jours fériés et jours d'absence du salarié.
Les frais de déplacements sont pris en charge par la CCAS ou la CMCAS concernée.
Afin d'accompagner les projets de fusion entre plusieurs CMCAS, les parties conviennent de mesures destinées à accompagner la gestion du changement sur les périmètres concernés.
En cas de projet de fusion décidé irrévocablement intervenant pendant la durée de l'accord (c'est-à-dire dès décision validée en AG et CA de l'ensemble des CMCAS concernées), l'enveloppe accordée au titre des commissions et de la proximité est recalculée, au prorata du nombre d'inscrits (en additionnant les inscrits des anciens périmètres aux dernières élections des CA CMCAS), sur la base du volume d'heures accordé pour 2023.
Dès la mise en œuvre effective de la fusion, la nouvelle CMCAS ainsi créée bénéficie :
– de 1 570 h supplémentaires par organisation syndicale représentée au sein du nouveau CA. Ces heures sont à répartir entre tout ou partie des administrateurs de l'organisation syndicale concernée ;
– du détachement temps plein pour le président, s'il ne l'était pas, du secrétaire général et trésorier.
Ces dispositions seront effectives quel que soit l'effectif de la nouvelle CMCAS.
Dans l'hypothèse où la fusion envisagée concernerait au moins 3 CMCAS et porterait, au final, le nombre d'inscrits de la nouvelle CMCAS au-dessus de 10 000 inscrits, des mesures, supplémentaires à celles prévues à l'article 1.6.1 du présent accord sont mises en place.
Dès la mise en œuvre effective de la fusion de dimension importante, la nouvelle CMCAS ainsi créée bénéficiera :
– de 785 h supplémentaires par OS représentée au sein du nouveau CA. Ces heures seront à répartir entre tout ou partie des administrateurs de l'organisation syndicale concernée ;
– d'une enveloppe supplémentaire de 2 000 h pour la commission/proximité.
Sont systématiquement saisies par chaque bénéficiaire dans les applications des entreprises employeurs afin d'en assurer la traçabilité :
– les absences consacrées à l'exercice du mandat d'administrateur CMCAS ainsi que celles liées à la participation aux commissions d'activité et de proximité ;
– les absences consacrées à l'exercice du mandat d'administrateur CCAS et membre du comité de coordination
– les absences relatives aux motifs mentionnés au paragraphe 1.5.
Les entreprises de la branche mettent en place les mesures appropriées pour permettre cette collecte.
Les entreprises de la branche communiquent annuellement au SGE des IEG les heures d'absence collectées dans leur périmètre.
Les signataires s'engagent respectivement à sensibiliser sur l'importance de la collecte dans les SIRH des entreprises.
(1) Selon modalités en vigueur au sein du SGE.
(2) Selon modalités en vigueur au sein du SGE.
(3) Nombre d'administrateurs constatés aux dernières élections des CA de CMCAS de novembre 2021.
(4) Cf annexe 1.
(5) Selon modalités en vigueur au sein du SGE.
(6) Selon modalités en vigueur au sein du SGE.
Le dispositif prévu par le présent accord s'adresse aux détachés à 50 % ou à 100 % de la CCAS, des CMCAS et aux membres de la session du comité de coordination. Les heures de détachement attribuées dans le cadre de cet accord au titre des administrateurs, de la proximité et commissions sont éligibles au calcul de la prépondérance.
Les crédits d'heures syndicaux seront pris en compte pour atteindre le taux de prépondérance de 100 %, dans la limite de 20 % d'un temps plein, sauf disposition particulière en entreprise.
Ce dispositif n'est cumulable avec aucun autre dispositif de cette nature qui pourrait être appliqué au salarié : dans le cas particulier d'un administrateur détaché à 100 % avec :
– 50 % au titre du présent accord ;
– et 50 % au titre d'activités syndicales ou représentatives,
l'intéressé optera pour le dispositif de son choix.
Une convention de parcours type définit les modalités de gestion de l'activité des salariés bénéficiant d'heures sociales en CMCAS, CCAS et comité de coordination à 100 % ou 50 % de leur temps de travail tel que défini à l'article 1 du présent accord. Un modèle de convention type est joint en annexes 3 et 4.
La convention précise la date d'entrée en vigueur, sa durée et son renouvellement, la gestion administrative, les garanties offertes aux salariés et le suivi ainsi que les conditions de retour dans l'entreprise.
La convention est signée par le salarié, son employeur et l'organisation syndicale dûment mandatés ou, à défaut, le président de CMCAS concernée.
Le fait générateur du processus d'entrée dans le dispositif est la réception par l'employeur de :
– la liste nominative conforme précisant les heures attribuées au titre des détachements administrateurs, commissions et activités de proximité transmise aux employeurs par les présidents CMCAS (cf. paragraphes 1.2 et 1.3) ;
– la liste nominative des administrateurs CCAS désignés avec leur taux de détachement transmise aux employeurs par le président de la CCAS (cf. paragraphe 1.1) ;
– la liste nominative des membres du comité de coordination avec leur taux de détachement transmise aux employeurs par le président du comité de coordination (cf. paragraphe 1.1).
À la réception des listes ci-dessus, l'employeur déclenche un entretien d'entrée en convention et prépare la convention de détachement.
Les signataires de la convention sont :
– le salarié ;
– l'unité employeur concernée ;
– l'organisation syndicale dûment mandatée par sa fédération ;
– à défaut, le président de CMCAS dans le cas d'une prépondérance sur des heures proximité/ commissions.
La convention est conclue pour la durée du mandat jusqu'aux prochaines élections des CA de CMCAS ou du renouvellement des cessionnaires du comité de coordination, et renouvelable par simple avenant dès lors que le salarié remplit toujours les conditions pour en bénéficier.
Dans l'hypothèse où des salariés bénéficiaient déjà d'une convention au titre de l'accord précédent, celle-ci perdure et la nouvelle convention prend effet au terme de la convention en vigueur, sauf accord contraire entre les parties à la convention.
Les salariés prépondérants social déjà titulaires d'une convention de parcours social ou d'une convention syndicale et/ ou représentative au sein de son entreprise, devront signer une nouvelle convention selon le modèle fourni en annexe du présent accord. Ils conserveront les droits acquis au titre du calcul de l'évolution de leur rémunération principale (rompu) dans leur ancien dispositif.
Le bénéficiaire de la convention devra informer l'employeur, par écrit, de sa volonté de reprendre une activité professionnelle, soit à l'occasion d'une cessation anticipée du détachement, soit à l'occasion de la fin du mandat. Cette demande devra intervenir, sauf cas exceptionnel dûment justifié, de façon suffisamment anticipée et quoi qu'il en soit 6 mois avant la date prévue en cas de réintégration à la fin d'un mandat.
• Cessation anticipée du détachement :
En cas de cessation anticipée du mandat, la fin du mandat emporte cessation de la convention de droit.
Le président de la CCAS, de la CMCAS ou du comité de coordination s'engage à informer au plus tôt l'employeur et le SGE des IEG de la date de cessation de mandat, et avec un délai de prévenance minimum de 3 mois. La convention prend fin à cette date et le salarié est réintégré dans les conditions prévues au paragraphe 2.5.
• Sortie à l'échéance de la convention (terme du mandat) :
Dans l'hypothèse où le salarié déciderait de reprendre son activité professionnelle à l'échéance de sa convention, la réintégration est organisée dans les conditions prévues au paragraphe 2.5.
En cas de sortie du dispositif suite aux résultats de l'élection des CA des CMCAS, le salarié devra en informer immédiatement l'employeur, par écrit. La convention prend alors fin à cette date et le salarié est réintégré dans les conditions prévues au paragraphe 2.5.
À compter du 1er janvier 2023, le détachement des salariés prépondérants tels que définis au paragraphe 2.1 se fera exclusivement dans le cadre des dispositions de l'article 2 du présent accord.
Les salariés prépondérants sur des heures jusqu'ici non éligibles (commission et proximité) et bénéficiant initialement des dispositions de la Pers 245 et de la note du 2 août 1968 :
– bénéficieront, au titre de 2022, d'un dernier examen au premier semestre 2023 selon les modalités précédentes avec effet rétroactif au 1er janvier 2023 ou selon les dispositions des notes précitées ;
– pour 2023, les modalités seront étudiées selon le nouveau dispositif (le calcul du taux d'avancement débutera en 2023 mais le premier examen au titre du parcours se fera à l'été 2024
[1]
)
Le présent accord se substitue à ces 2 dispositifs à compter de l'entrée en vigueur de l'accord. Une étude sur l'avenir de la PERS 245 et de la note du 2 août 1968 sera effectuée conformément à l'accord sur le dialogue social de branche du 4 février 2021.
Pendant la durée de son mandat, la gestion administrative du détaché social (paie, éléments variables d'activité) est assurée par le service compétent de l'entreprise à laquelle il appartient dans le cadre des règles applicables à l'ensemble du personnel.
Comme indiqué au paragraphe 1.7 du présent accord, les absences consacrées à l'exercice du mandat d'administrateur de CMCAS, CCAS et comité de coordination, de commission et de proximité sont systématiquement collectées dans les applications de décompte du temps de travail des entreprises employeurs.
L'exercice conjoint d'une activité au titre de détachements sociaux à 50 % et d'une activité professionnelle ne doit pénaliser ni le déroulement du parcours ni le fonctionnement du service auquel appartient le détaché social. Des échanges de proximité entre le détaché social et son management doivent permettre d'arrêter les modalités d'une conciliation entre les exigences de la mission et les nécessités d'organisation de l'activité professionnelle. Les temps, modalités d'activité et d'exercice du mandat seront précisés dans la convention.
Un travail en entreprise pourra être ouvert sur l'articulation des heures prises en considération pour l'établissement des conventions à 50 %, sans toutefois que le volume d'heures non issues du présent accord ne puisse dépasser 10 % du total.
Un entretien aura lieu à la prise de mandat entre le détaché social prépondérant et un ou des représentants de la direction de l'entreprise, en fonction de l'organisation propre à l'entreprise. Un membre d'une organisation syndicale, (a) salarié de l'entreprise concernée, peut être présent.
En cas de détachement à 50 %, le manager du détaché social conduira l'entretien pour la direction, appuyé par la personne en charge du suivi de la convention.
L'objectif de l'entretien de prise de mandat est de faire un point initial sur la situation individuelle du détaché, de l'informer sur les modalités administratives et pratiques de son détachement, d'examiner les conditions d'exercice de son mandat et de répondre à ses interrogations.
Par ailleurs, les salariés détachés à 50 % ou à 100 % selon les modalités prévues par cet accord bénéficient au même titre que tous les salariés d'un entretien professionnel. Cet entretien a pour objet d'aborder le projet professionnel du salarié et les moyens de professionnalisation nécessaires à la réalisation de ce projet.
Il sera le moment privilégié pour détecter le plus en amont possible les détachés sociaux qui sont dans une logique de reprise d'activité professionnelle.
Enfin, un entretien de fin de parcours sera programmé au moins 6 mois avant le terme de la convention, dans les conditions décrites à l'article 2.5.1 du présent accord.
L'exercice du détachement social ne doit pas pénaliser ni favoriser l'évolution de rémunération et de classement. Il a donc été souhaité la mise en place d'un dispositif de garanties renvoyant aux moyennes de l'entreprise d'appartenance pour s'en assurer.
La rémunération principale des bénéficiaires définis à l'article 2.1 du présent accord évolue durant la période d'exercice du détachement par référence à l'évolution moyenne en NR, tous motifs confondus (avancement au choix, mobilité et appréciation du professionnalisme) de l'entreprise d'appartenance.
Cette évolution moyenne en NR fera l'objet d'une note d'information par l'entreprise.
La situation des bénéficiaires sera examinée chaque année avant fin septembre. Les avancements sont attribués avec une date d'effet rétroactive au 1er janvier. Ces avancements sont attribués sur le budget réservé aux mesures diverses.
Le point de départ de l'ancienneté dans le NR pour le premier calcul est la date d'entrée dans la convention, l'examen est ensuite réalisé tous les ans.
Les titulaires d'une convention sociale conservant une activité à 50 % bénéficient du dispositif sous réserve que le responsable hiérarchique ne formule pas d'avis négatif motivé après évaluation annuelle de la partie consacrée à l'activité professionnelle.
Pour les salariés détachés à 100 %, le classement évolue durant la période d'exercice du mandat par référence au positionnement du NR moyen par GF de l'entreprise d'appartenance. L'entreprise procède à la mise à jour de cette grille selon les pratiques en vigueur, et a minima tous les 4 ans.
Dès lors que le salarié atteint le NR moyen du GF supérieur, le salarié est positionné au GF supérieur. Les nouveaux positionnements en GF sont attribués à une date d'effet rétroactive au 1er janvier.
Les positionnements en GF supérieurs n'ouvrent pas droit au bénéfice de NR dans la mesure où l'évolution en NR intègre déjà cette attribution.
Pour les salariés exerçant une activité professionnelle à 50 % de leur temps de travail, l'évolution de classement dépend de la tenue de l'emploi. Le positionnement au GF supérieur au titre de l'appréciation du professionnalisme n'entraîne pas d'attribution de NR dans la mesure où la procédure prévue dans le paragraphe 2.4.1 intègre déjà cette attribution.
Les bénéficiaires définis à l'article 2.1 qui bénéficiaient d'une rémunération variable individuelle avant la signature d'une convention telle qu'issue du présent accord ouvrent droit, pendant la durée du mandat, à une rémunération variable individuelle calculée sur la moyenne constatée pour les salariés du même classement, selon les modalités précisées dans l'entreprise concernée.
Ces moyennes feront l'objet d'une note d'information de l'entreprise.
Les salariés qui deviennent éligibles à un dispositif de rémunération variable individuelle pendant la prise de mandat, en application du repositionnement de classement prévu à l'article 2.4.2, deviennent bénéficiaires de la rémunération variable individuelle selon les mêmes modalités.
Pour les salariés exerçant une activité professionnelle à 50 % de leur temps de travail, la rémunération variable individuelle est déterminée par le manager pour la part correspondant à l'activité professionnelle. Pour la part restante, une prime correspondant à 50 % de la moyenne constatée telle que définie au 1er paragraphe.
Dans le cas particulier d'un salarié détaché à 50 % au titre du présent accord et à 50 % au titre d'activités syndicales ou représentatives ayant opté pour le présent dispositif, le calcul de la rémunération variable individuelle sera fait suivant les mêmes modalités que pour les salariés détachés à 100 %.
En cas d'absence des salariés, les primes variables individuelles sont proratisées dans les mêmes conditions et selon les mêmes règles applicables à tous les salariés de l'entreprise.
Les mécanismes de compensation d'une sujétion de service (astreinte, service continu...) sont maintenus dès lors que la sujétion perdure. Les sujétions devenues incompatibles avec l'exercice des mandats donnent lieu au rachat de l'indemnisation de la sujétion à la date de prise de mandat selon les dispositifs en vigueur dans l'entreprise.
Lors de l'exercice de son mandat, le salarié bénéficie au même titre que l'ensemble des salariés de l'offre de formation, que ce soit à l'initiative de l'employeur (plan de développement des compétences et période de professionnalisation) ou à leur initiative (CPF).
Pour les administrateurs qui conservent une activité professionnelle, le manager veille à préserver leur employabilité en l'inscrivant à des formations relevant du plan de formation lui permettant d'approfondir ses compétences métier.
Pour les salariés détachés à 100 %, l'employeur aborde la question de la professionnalisation lors de l'entretien professionnel et pourra proposer notamment à l'occasion de l'entretien de fin de mandat des actions de formation favorisant leur reprise d'activité soit à l'initiative de l'employeur (plan de formation et période de professionnalisation) ou à leur initiative (CPF).
Dans ce cadre, pour les administrateurs détenteurs d'un mandat de président, secrétaire général ou trésorier, un travail à mener au sein des activités sociales déterminera le descriptif des activités réalisées dans le cadre de leur mandat afin de contribuer à l'analyse des compétences développées et aux éventuels besoins de formation.
Six mois avant le terme de la convention, un entretien individuel sera réalisé avec le détaché prépondérant pour qu'il précise à l'employeur ses intentions (reprise d'activité ou candidat pour poursuivre son mandat) et le cas échéant, préparer la reprise d'activité.
Dans le cas d'une cessation anticipée du mandat, l'entretien sera organisé dans les plus brefs délais à compter de l'information de la cessation du mandat par le président de la CMCAS, de la CCAS ou du comité de coordination.
Cet entretien doit permettre une appréciation des compétences acquises par le salarié durant l'exercice du mandat dans la perspective de sa réintégration. Il doit également permettre la mise en œuvre du processus de réintégration du salarié à l'issue de son mandat avec la mise en place des passerelles d'accompagnement nécessaires (bilan de compétences, VAE, plan de formation à un nouveau métier...). Celles-ci peuvent être envisagées dès l'entretien professionnel permettant ainsi une meilleure anticipation de la réintégration professionnelle.
Afin de faciliter la reprise de l'activité professionnelle, le titulaire d'une convention peut bénéficier de la part du service ressources humaines de l'entreprise d'une aide à l'orientation professionnelle pour bâtir ou actualiser son projet professionnel.
Différents dispositifs peuvent être mobilisés pour accompagner la reprise d'activité dans le cadre d'un dialogue entre le salarié et le service ressources humaines de l'entreprise, notamment les actions de professionnalisation, le bilan de compétences, la VAE, le conseil en évolution professionnelle en utilisant les différents canaux de financement possibles. S'agissant de la VAE, le service ressources humaines de l'entreprise fournit si le salarié le demande un appui technique relatif à la connaissance de la procédure et à la constitution du dossier.
Les mesures d'accompagnement à la reprise d'activité professionnelle sont formalisées au cours de l'entretien de fin de parcours.
La reprise de l'activité professionnelle s'effectue dans l'unité d'origine soit sur l'emploi d'origine, s'il est toujours disponible et au classement de l'intéressé à la fin du mandat, soit à défaut dans un emploi équivalent, soit dans un nouvel emploi prenant en compte le nouveau classement du salarié et les compétences acquises dans l'exercice des missions lors du détachement.
Afin d'optimiser le déploiement du présent accord au sein des entreprises de la branche, chaque entreprise qui le souhaite pourra adapter les dispositions de l'article 2 pour les salariés de son périmètre bénéficiant d'une convention sociale sur les thèmes listés exhaustivement ci-dessous :
– périmètre du calcul du taux d'avancement moyen pour l'évolution en NR ;
– modalités de compensation de la perte de la sujétion de service ;
– entretiens et dispositifs de réintégration ;
– détermination de la dotation dans le cadre de l'article 2.7 du présent accord.
Afin de maintenir le lien entre l'employeur et le salarié détaché et de faciliter leur communication (collecte, demandes RH, mail, intranet …), les signataires souhaitent mettre à disposition une dotation TIC (Technologie information communication) pour les détachés à 100 % au titre du présent accord.
Cette disposition s'appliquera de droit à tout salarié détaché à 100 % d'une entreprise de la branche des IEG dont l'effectif est supérieur à 300 salariés. Les entreprises de moins de 300 salariés pourront, si elles le souhaitent, également s'inscrire dans cette démarche.
La dotation doit s'effectuer selon le référentiel propre à chaque entreprise (2) . Par ailleurs, les ressources informatiques faisant partie intégrante du patrimoine de l'entreprise d'appartenance, les signataires conviennent que l'utilisation des outils mis à disposition en application du présent accord est conditionnée au respect des chartes d'utilisation des ressources informatiques et télécommunications en vigueur dans l'entreprise du détaché.
(1) Exemple : un salarié détaché à 100 % en proximité signe une convention au titre du présent accord en 2023. Il acquiert le taux d'avancement calculé pour 2023 mais le premier examen se fera uniquement à l'été 2024.
(2) Par ex un ordinateur avec bureautique et accès distant sécurisé.
(a) A l'article 2.3.3, les termes « membre d'une organisation syndicale, » sont exclus de l'extension en tant qu'ils contreviennent à l'article L. 2141-5 du code du travail.
(Arrêté du 4 septembre 2023 - art. 1)
Les dispositions relatives aux moyens immobiliers ont pour objectifs :
– d'unifier le référentiel applicable à toutes les CMCAS ;
– d'optimiser les surfaces occupées et de réduire progressivement les écarts entre CMCAS ;
– de redéfinir une règle de facturation qui tienne compte du caractère social des activités des CMCAS ;
tout en garantissant aux bailleurs le règlement de ces factures.
Pour chaque site tertiaire, un état des lieux contradictoire sera réalisé sur la base du référentiel applicable aux salariés de l'entreprise titulaire du bail.
Pour réaliser ce diagnostic, un binôme RH/Immobilier de l'entreprise concernée sera désigné ainsi qu'un interlocuteur de la CMCAS. Le comité de coordination des CMCAS sera sollicité, si nécessaire, pour préciser les effectifs inscrits aux tableaux hiérarchiques des CMCAS.
• Surface globale attribuée pour les locaux y compris antennes :
La surface globale attribuée exprimée en m2 SUB (surface utile brute) est calculée en fonction du nombre d'occupants permanents et non permanents, en application du référentiel immobilier de l'entreprise titulaire du bail. Ces référentiels intègrent les espaces communs liés aux postes de travail (salle de réunion, circulation, sanitaire…).
Pour le dimensionnement des surfaces, les présidents à temps plein et les membres du bureau à mi-temps bénéficient d'un poste de travail sur un des sites tertiaires de la CMCAS. Les autres administrateurs bénéficient d'un poste de travail pour 5. Pour les CMCAS dont le président n'est pas à temps plein un poste de travail est mis à disposition pour les élus.
Les salariés statutaires fonctionnels mis à disposition des organismes sociaux en application de l'article 25 du Statut national du personnel des IEG seront référencés par type d'occupation (occupant permanent, occupant non permanent).
• Plan d'action concerté :
Si l'état des lieux des locaux (hors SLVie) fait apparaître un écart significatif entre l'application du référentiel et la surface réellement occupée, un plan d'action concerté sera défini entre l'entreprise en question et la CMCAS afin d'optimiser l'occupation des locaux et de réduire le cas échéant l'écart par rapport à l'application du référentiel.
Les travaux nécessaires au réaménagement éventuel des locaux pour respecter le référentiel seront à la charge de l'entreprise titulaire du bail.
• Mesure contradictoire des surfaces en m2 des locaux actuellement occupés :
Dans l'hypothèse où un consensus n'aura pu être trouvé entre les parties, la mesure contradictoire des surfaces en m2 sera réalisée avec l'appui d'un tiers impartial (agent immobilier…).
Les locaux tertiaires mis à la disposition des CMCAS par les entreprises à la date d'entrée en vigueur du présent accord seront facturés par l'entreprise titulaire du bail sur la base de la surface réellement occupée (SUB) telle qu'établie par le diagnostic contradictoire. Les locaux SLVie ne sont pas concernés par cette facturation.
Un bail de location ou de sous-location sera signé entre l'entreprise et la CMCAS, pour les sites qui n'auraient pas fait l'objet d'une contractualisation.
La résiliation du bail principal entraîne automatiquement celle du bail de sous-location.
La part payée par la CMCAS, exprimée en % du coût du m2 supporté par l'entreprise charges et coût d'exploitation compris au moment de la signature du bail, sera la suivante :
– 25 % dans la zone Paris et Hauts-de-Seine ;
– 30 % dans la zone grandes métropoles
(1)
et région parisienne hors départements 75 et 92 ;
– 35 % dans les autres zones.
Pour chaque CMCAS pour laquelle l'évolution des règles entraînera une augmentation du prix du m2 par rapport à la situation antérieure, s'appliquera une période transitoire de 3 ans à compter de la date d'entrée en vigueur des nouvelles dispositions.
L'augmentation du prix du m2 facturé résultant du changement de règles sera appliquée à la CMCAS à raison de 25 % la première année, de 50 % la 2e année, de 75 % la 3e année et en totalité à partir de la 4e année.
Lorsque le loyer calculé en application des nouvelles règles est inférieur au loyer antérieur, il n'est pas fait application de cette mesure de transition.
Les frais de téléphonie fixe, l'ensemble des consommables bureautiques et de connexion internet sont pris en charge directement par la CMCAS ou, à défaut, facturés à la CMCAS.
Tous les 3 ans à compter du 1er janvier 2023, ou en cas de fusions de CMCAS, la surface correspondant à l'application du référentiel immobilier de l'entreprise et du présent accord sera réexaminée en fonction des effectifs de la CMCAS. En cas de variation significative de cette surface, la facturation à la CMCAS des locaux mis à disposition serait revue et un nouveau plan d'action serait mis en place pour optimiser l'occupation des locaux, en application du référentiel immobilier de l'entreprise titulaire du bail.
Les nouvelles implantations des CMCAS feront l'objet soit d'une prise à bail directe par la CMCAS, soit d'une acquisition dans des locaux tertiaires indépendants de ceux accueillant les activités des entreprises. Les parties au présent accord souhaitent rappeler l'importance à donner quant au choix des futures implantations en termes de consommation énergétique.
• Prise à bail externe :
Toute restructuration immobilière impliquant des locaux mis à disposition de la CMCAS ou toute libération de site entraînera ainsi une prise à bail externe.
Pour toute prise à bail externe intervenant à compter du 1er janvier 2023, l'entreprise titulaire du bail des locaux précédemment mis à disposition versera à la CMCAS une aide financière au loyer sur la base de l'application du référentiel de détermination des surfaces de l'entreprise concernée.
Cette aide sera exprimée en pourcentage du loyer au m2 hors charges et coût d'exploitation et s'appliquera uniquement à la surface correspondant à l'application du référentiel. Les pourcentages appliqués pour le calcul de l'aide seront les suivants :
– 75 % dans la zone Paris et Hauts-de-Seine ;
– 70 % dans la zone grandes métropoles
(2)
et région parisienne hors départements 75 et 92 ;
– 65 % dans les autres zones.
Le versement de l'aide sera subordonné à l'entrée en vigueur d'un bail à titre onéreux et à une convention précisant les aides à la prise à bail qui sera signée localement entre l'entreprise et la CMCAS (Cf. annexe 5).
Le montant de l'aide sera révisé en fonction de l'évolution de l'effectif de la CMCAS tous les 3 ans, ou en cas de fusion, sous réserve que la variation de l'effectif soit supérieure ou égale à 30 %.
• Acquisition/rénovation :
Cette aide pourra être attribuée en cas d'accession à la propriété ou pour un projet de construction/rénovation sur une propriété existante de la CMCAS pour une durée de 10 ans maximum et suivant les mêmes modalités de versement que l'aide à la prise à bail externe. Le versement de l'aide sera subordonné.
– dans le cas d'une accession à la propriété : contractualisation d'un prêt si nécessaire (avec tableau d'amortissement définitif, daté et signé) et à la production d'un acte d'achat ;
– dans le cas d'un projet de construction/rénovation sur une propriété existante de la CMCAS : contractualisation d'un prêt (avec tableau d'amortissement définitif, daté et signé) et à la production d'un permis de construire.
L'aide sera calculée en appliquant les pourcentages ci-dessus à un loyer fictif reconstitué estimé par les experts immobiliers de l'entreprise. L'aide cessera d'être versée en cas de vente du bien ou de remboursement de l'emprunt.
• Aide à la première installation :
Elle prendra la forme des mesures suivantes :
– 155 euros/m2 dans la limite de 60 000 euros.
L'aide financière sera versée par l'entreprise à la CMCAS sous la forme d'un capital en une seule fois et après réception d'une copie des factures des fournisseurs.
Dans le cas où plusieurs CMCAS fusionnent sur la durée du présent accord, et une fois le processus définitivement mené, la nouvelle CMCAS, disposant d'un nouveau siège social, pourra être amenée à revoir son schéma immobilier.
En effet, les sites immobiliers des anciens sièges des CMCAS absorbées peuvent apparaître surdimensionnés en termes de surface au regard des nouveaux besoins.
Considérant la nécessité de conserver une antenne locale, de taille plus réduite, en cas de libération d'un site situé dans les locaux tertiaires d'entreprise, faisant déjà l'objet d'une contractualisation avec un employeur, une aide à la première prise à bail externe sera attribuée en cas de déménagement. Elle prendra la forme des mesures suivantes :
– 165 euros/m2 dans la limite de 70 000 euros ;
– une aide à l'aménagement de l'espace (space planer), prise en charge par l'entreprise concernée, pourra être demandée dans la limite de 5 €/m².
Un état des lieux contradictoire sera réalisé dans l'année suivant la signature du présent accord afin de dresser un diagnostic exhaustif des surfaces, de leur nature (sportif, culturel…) et le cadre juridique éventuel de la mise à disposition.
Pour réaliser ce diagnostic, un binôme RH/Immobilier de l'entreprise concernée sera désigné ainsi qu'un interlocuteur de la CMCAS.
Il concernera les surfaces utilisées, leur destination, l'état administratif d'occupation et une valorisation financière sur le prix de marché.
Sur la base de ce diagnostic, un plan d'actions sera mis en œuvre afin de régulariser la situation administrative de ces locaux.
Dans ce cadre, des conventions de mise à disposition pour établir la situation d'occupation seront rédigées et signées conjointement entre la CMCAS et l'entreprise concernée.
Un bilan de ce diagnostic sera dressé lors de la clause de rendez-vous prévue en 2026 qui permettra d'alimenter le plan d'actions évoqué ci-dessus en vue d'une meilleure valorisation et d'un encadrement harmonisé de l'occupation de ces locaux.
• Diagnostic des surfaces proximité :
Afin d'examiner la question de locaux dans sa globalité, et obtenir une cartographie de l'implantation des espaces de proximité, un diagnostic sera lancé en 2023. Il portera sur les espaces dédiés à la proximité (SLVie…) lorsque ces locaux sont implantés dans ou à proximité des surfaces occupées par les employeurs.
• Espaces proximité :
Il est rappelé qu'en cas de déménagement, à l'initiative de l'employeur, d'un site accueillant préalablement un local proximité, un espace pouvant être utilisé pour les activités de proximité sera recherché sur le nouveau site après concertation entre la CMCAS et l'entreprise concernée.
Une étude en lien avec le responsable de site sur les conditions de l'entreprise d'accueil, l'ergonomie des nouveaux locaux et son référentiel immobilier sera réalisée. Cet espace, même partagé, doit permettre une permanence avec des dates et horaires dédiés. Le calendrier des permanences sera communiqué avec un délai de prévenance d'au moins 3 mois par la CMCAS au responsable de site.
Le correspondant aura la possibilité de réserver une salle pour aborder la situation particulière d'un salarié. Il aura également la possibilité d'accueillir, sur rendez-vous, dans l'espace proximité, et dans le respect du règlement intérieur et des conditions d'accueil, les anciens salariés des IEG en inactivité.
Une attention sera portée durant la concertation afin que le correspondant puisse bénéficier des moyens d'accès aux espaces de proximité.
(1) Les grandes métropoles visées sont : Aix/Marseille, Bordeaux, Lille, Lyon, Nantes, Strasbourg, Nice/Sophia et Toulouse.
(2) Les grandes métropoles visées sont : Aix/Marseille, Bordeaux, Lille, Lyon, Nantes, Strasbourg, Nice/Sophia et Toulouse.
Le présent accord s'applique en France métropolitaine, dans les départements et régions d'Outre-mer, ainsi qu'à Saint-Barthélemy, Saint-Martin et à Saint-Pierre-et-Miquelon, aux entreprises et organismes dont le personnel relève du statut national des IEG y compris pour les entreprises de moins de cinquante salariés, également parties prenantes aux moyens bénévoles accordés aux activités sociales de la branche des IEG.
Le présent accord est conclu pour une durée de 7 ans jusqu'au 31 décembre 2029.
Compte tenu de la période électorale de renouvellement des CA de CMCAS prévue en 2029, les parties conviennent d'ouvrir les négociations d'un nouvel accord portant sur le même objet dès le 2e semestre 2028.
Une commission de suivi réunira les signataires du présent accord (3 représentants par fédération syndicale signataire et un nombre au plus égal des représentants des groupements d'employeurs).
Elle assurera le suivi de la mise en œuvre de l'accord. À ce titre, elle examinera notamment le bilan global des heures attribuées et utilisées prévu à l'article 1er du présent accord et les difficultés rencontrées.
Elle se réunira :
– tous les 6 mois durant les 2 premières années d'application de cet accord ;
– annuellement ensuite.
Conformément à l'article 3.5 de l'accord relatif au dialogue social de la branche des IEG du 4 février 2021, un point d'information sur ses travaux est fait en commission paritaire activités sociales, en particulier en amont de la renégociation de cet accord.
Les parties conviennent de se réunir en 2026 afin de dresser un bilan d'application du présent accord à cette date, et déterminer si des évolutions sont nécessaires.
4.4. Révision (1)
À tout moment, une négociation de révision du présent accord pourra être ouverte à la demande d'une ou plusieurs fédérations syndicales représentatives, dans les conditions prévues par le code du travail.
Le présent accord fera l'objet des formalités de notification, de dépôt et de publicité prévues par le code du travail.
Les parties signataires conviennent de demander l'extension du présent accord, postérieurement à son dépôt, aux ministères concernés dans les conditions prévues par l'article L. 161-2 du code de l'énergie.
(1) L'article 4.4 de l'accord est étendu sous réserve du respect des dispositions de l'article L. 2261-7 du code du travail.
(Arrêté du 4 septembre 2023 - art. 1)
Les moyens bénévoles constituent les ressources que des entreprises des industries électriques et gazières (IEG) accordent aux organismes sociaux de la branche en charge des activités sociales en sus de la contribution prévue à l'article 25 du statut national du personnel des IEG.
L'accord du 5 avril 2018 et son avenant du 11 mai 2021 ont permis de mettre en place un cadre de référence, unifié et rénové, en matière de moyens bénévoles dans une dynamique de transformation des activités sociales.
Le présent accord a fait l'objet d'une négociation qui s'est ouverte en mai 2022, avec pour ambition de poursuivre le cadrage et le pilotage des moyens bénévoles accordés (absences, parcours des détachés prépondérants, immobilier) tout en affichant l'ambition d'accompagner les projets de fusions entre les CMCAS.
L'accord traite les volets suivants des moyens bénévoles :
– les absences au titre du fonctionnement de ces organismes ;
– le parcours offert aux détachés prépondérants ;
– la mise à disposition de moyens immobiliers pour les CMCAS.
Le volume d'heures est fixé pour les administrateurs de CMCAS au niveau branche. En outre, la répartition des heures entre les administrateurs CMCAS introduit davantage de souplesse tout en visant à garantir les ressources nécessaires au fonctionnement des différentes structures. Les fédérations syndicales se voient également dotées d'une enveloppe d'heures permettant de procéder à des détachements.
Des contingents d'heures pour les commissions des CMCAS et les activités de proximité sont également institués par l'accord.
Des mesures de transition sont également prévues afin de faciliter la conduite des transformations engagées, et accompagner des salariés proches de leur mise en inactivité.
Un dispositif, clair, transparent et de niveau branche, a été créé au bénéfice des administrateurs CCAS et CMCAS prépondérants qui assument une responsabilité particulière dans la gouvernance et l'évolution des activités sociales. Ce dispositif est élargi aux détachements sociaux en proximité et commission, afin que tous les détachés sociaux puissent bénéficier des mêmes garanties et d'une équité de traitement au sein de la branche.
Une nouvelle dotation NTIC est par ailleurs prévue pour les salariés bénéficiant d'une convention à temps plein dans les entreprises de la branche dont l'effectif est supérieur à 300 salariés. Cette dotation doit permettre de garder un lien avec l'entreprise d'origine et accompagne une collecte systématique des heures permettant un suivi renforcé de la consommation.
Le volet immobilier, jusqu'ici ciblé sur les locaux tertiaires des CMCAS, est complété par la mise en place d'un diagnostic des surfaces culturelles, sportives et des espaces de proximité.
La durée de l'accord est fixée à 7 ans en cohérence avec l'ambition affichée.
Enveloppe solde = 365 000 h – 287 152 h (prépondérance et administrateurs) = 77 848 h.
Complément de pot fédéral : 45 000 h.
Pot fédéral global : 122 848 h.
Répartition à la représentativité constatée aux élections de CA de CMCAS de novembre 2021
CFDT | 20,13 % | 24729,3024 |
CFE-CGC | 21,21 % | 26056,0608 |
CGT | 47,64 % | 58524,7872 |
FO | 10,88 % | 13365,8624 |
1. En 2023 :
N° CMCAS | Nom CMCAS | Inscrits | Heures commissions 2023 | Heures proximité 2023 |
---|---|---|---|---|
Total | 271 116 | 80 000 | 256 000 | |
105 | 105 – CMCAS Aude Pyrénées-Orientales | 2 898 | 855,13 | 2 736,42 |
110 | 110 – CMCAS Bourgogne | 4 203 | 1 240,21 | 3 968,66 |
135 | 135 – CMCAS Basse-Normandie | 3 735 | 1 102,11 | 3 526,76 |
140 | 140 – CMCAS Clermont / Le Puy | 3 327 | 981,72 | 3 141,50 |
145 | 145 – CMCAS Corse | 1 998 | 589,56 | 1 886,60 |
170 | 170 – CMCAS Gap Alpes du Sud | 1 192 | 351,73 | 1 125,54 |
175 | 175 – CMCAS Dauphiné Pays de Rhône | 8 683 | 2 562,15 | 8 198,88 |
180 | 180 – CMCAS La Rochelle | 2 712 | 800,25 | 2 560,79 |
200 | 200 – CMCAS Anjou Maine | 3 397 | 1 002,38 | 3 207,60 |
210 | 210 – CMCAS Nord-Pas-de-Calais | 7 153 | 2 110,68 | 6 754,19 |
215 | 215 – CMCAS Limoges | 1 387 | 409,27 | 1 309,67 |
220 | 220 – CMCAS Lyon | 8 687 | 2 563,33 | 8 202,66 |
225 | 225 – CMCAS Marseille | 10 085 | 2 975,85 | 9 522,71 |
230 | 230 – CMCAS Metz EDF | 2 464 | 727,07 | 2 326,62 |
240 | 240 – CMCAS Montluçon | 813 | 239,90 | 767,67 |
245 | 245 – CMCAS Moulins-Vichy | 743 | 219,24 | 701,57 |
250 | 250 – CMCAS Mulhouse | 2 491 | 735,04 | 2 352,11 |
255 | 255 – CMCAS Lorraine Sud Haute-Marne | 4 955 | 1 462,10 | 4 678,74 |
260 | 260 – CMCAS Loire-Atlantique Vendée | 10 353 | 3 054,93 | 9 775,77 |
270 | 270 – CMCAS Nice | 3 449 | 1 017,72 | 3 256,70 |
280 | 280 – CMCAS Chartres Orléans | 5 336 | 1 574,53 | 5 038,49 |
285 | 285 – CMCAS Béarn Bigorre | 2 255 | 665,40 | 2 129,27 |
290 | 290 – CMCAS Périgord | 1 443 | 425,80 | 1 362,55 |
300 | 300 – CMCAS Poitiers | 2 887 | 851,89 | 2 726,04 |
305 | 305 – CMCAS Finistère Morbihan | 5 268 | 1 554,46 | 4 974,28 |
310 | 310 – CMCAS Ardennes Aube Marne | 4 936 | 1 456,50 | 4 660,79 |
325 | 325 – CMCAS Rodez | 1 497 | 441,73 | 1 413,54 |
330 | 330 – CMCAS Haute-Normandie | 8 197 | 2 418,74 | 7 739,98 |
335 | 335 – CMCAS Haute Bretagne | 4 252 | 1 254,67 | 4 014,93 |
345 | 345 – CMCAS Loire | 1 967 | 580,42 | 1 857,33 |
360 | 360 – CMCAS Strasbourg / Sélestat | 4 084 | 1 205,09 | 3 856,30 |
365 | 365 – CMCAS Thionville | 2 590 | 764,25 | 2 445,60 |
370 | 370 – CMCAS Toulon | 3 728 | 1 100,05 | 3 520,15 |
375 | 375 – CMCAS Toulouse | 9 735 | 2 872,57 | 9 192,23 |
380 | 380 – CMCAS Tours Blois | 8 539 | 2 519,66 | 8 062,91 |
390 | 390 – CMCAS Tulle – Aurillac | 2 033 | 599,89 | 1 919,65 |
395 | 395 – CMCAS Valence | 7 549 | 2 227,53 | 7 128,11 |
400 | 400 – CMCAS Valenciennes | 1 779 | 524,94 | 1 679,81 |
601 | 601 – CMCAS Seine-et-Marne (77) | 5 519 | 1 628,53 | 5 211,29 |
609 | 609 – CMCAS Val-de-Marne (94) | 2 687 | 792,87 | 2 537,19 |
610 | 610 – CMCAS Val-D'oise (95) | 3 914 | 1 154,93 | 3 695,78 |
616 | 616 – CMCAS Yvelines | 5 148 | 1 519,05 | 4 860,97 |
621 | 621 – CMCAS Seine-Saint-Denis (93) | 7 276 | 2 146,98 | 6 870,33 |
622 | 622 – CMCAS Essonne (91) | 3 701 | 1 092,08 | 3 494,65 |
638 | 638 – CMCAS Paris (75) | 6 260 | 1 847,18 | 5 910,98 |
657 | 657 – CMCAS Hauts-de-Seine (92) | 16 490 | 4 865,81 | 15 570,60 |
705 | 705 – CMCAS Metz Régie | 1 126 | 332,26 | 1 063,22 |
715 | 715 – CMCAS Niort Régie | 742 | 218,95 | 700,63 |
720 | 720 – CMCAS Saint-Martin-de-Londres | 90 | 26,56 | 84,98 |
805 | 805 – CMCAS Martinique | 1 253 | 369,73 | 1 183,14 |
810 | 810 – CMCAS Guadeloupe | 1 373 | 405,14 | 1 296,45 |
815 | 815 – CMCAS Réunion | 1 390 | 410,16 | 1 312,50 |
820 | 820 – CMCAS Guyane | 738 | 217,77 | 696,85 |
825 | 825 – CMCAS Saint-Pierre-et-Miquelon | 78 | 23,02 | 73,65 |
830 | 830 – CMCAS Mayotte | 299 | 88,23 | 282,33 |
005 | 005 – CMCAS Agen | 1 893 | 558,58 | 1 787,46 |
015 | 015 – CMCAS Picardie | 4 299 | 1 268,53 | 4 059,31 |
025 | 025 – CMCAS Angoulême | 1 094 | 322,81 | 1 033,00 |
030 | 030 – CMCAS Pays de Savoie | 5 483 | 1 617,91 | 5 177,30 |
040 | 040 – CMCAS Avignon | 2 249 | 663,63 | 2 123,61 |
045 | 045 – CMCAS Bayonne | 2 789 | 822,97 | 2 633,50 |
050 | 050 – CMCAS Franche-Comté | 2 646 | 780,77 | 2 498,47 |
060 | 060 – CMCAS Languedoc | 6 488 | 1 914,46 | 6 126,26 |
070 | 070 – CMCAS Gironde | 7 793 | 2 299,53 | 7 358,50 |
072 | 072 – CMCAS Littoral Côte d'Opale | 4 252 | 1 254,67 | 4 014,93 |
075 | 075 – CMCAS Bourg-en-Bresse | 5 013 | 1 479,22 | 4 733,50 |
080 | 080 – CMCAS Berry Nivernais | 3 373 | 995,29 | 3 184,94 |
090 | 090 – CMCAS Caen | 2 109 | 622,32 | 1 991,41 |
095 | 095 – CMCAS Cahors | 751 | 221,60 | 709,13 |
N° CMCAS | Nom CMCAS | Inscrits | Heures commissions | Heures proximité |
---|---|---|---|---|
Total | 271 116 | 71 400 | 228 600 | |
105 | 105 – CMCAS Aude Pyrénées-Orientales | 2 898 | 763,21 | 2 443,54 |
110 | 110 – CMCAS Bourgogne | 4 203 | 1 106,88 | 3 543,89 |
135 | 135 – CMCAS Basse-Normandie | 3 735 | 983,63 | 3 149,28 |
140 | 140 – CMCAS Clermont / Le Puy | 3 327 | 876,19 | 2 805,26 |
145 | 145 – CMCAS Corse | 1 998 | 526,19 | 1 684,68 |
170 | 170 – CMCAS Gap Alpes-du-Sud | 1 192 | 313,92 | 1 005,07 |
175 | 175 – CMCAS Dauphiné Pays de Rhône | 8 683 | 2 286,72 | 7 321,35 |
180 | 180 – CMCAS La Rochelle | 2 712 | 714,22 | 2 286,71 |
200 | 200 – CMCAS Anjou Maine | 3 397 | 894,62 | 2 864,29 |
210 | 210 – CMCAS Nord Pas-de-Calais | 7 153 | 1 883,78 | 6 031,28 |
215 | 215 – CMCAS Limoges | 1 387 | 365,27 | 1 169,49 |
220 | 220 – CMCAS Lyon | 8 687 | 2 287,77 | 7 324,72 |
225 | 225 – CMCAS Marseille | 10 085 | 2 655,94 | 8 503,49 |
230 | 230 – CMCAS Metz EDF | 2 464 | 648,91 | 2 077,60 |
240 | 240 – CMCAS Montluçon | 813 | 214,11 | 685,51 |
245 | 245 – CMCAS Moulins-Vichy | 743 | 195,67 | 626,48 |
250 | 250 – CMCAS Mulhouse | 2 491 | 656,02 | 2 100,37 |
255 | 255 – CMCAS Lorraine Sud Haute-Marne | 4 955 | 1 304,93 | 4 177,96 |
260 | 260 – CMCAS Loire-Atlantique Vendée | 10 353 | 2 726,52 | 8 729,46 |
270 | 270 – CMCAS Nice | 3 449 | 908,31 | 2 908,13 |
280 | 280 – CMCAS Chartres Orléans | 5 336 | 1 405,27 | 4 499,22 |
285 | 285 – CMCAS Béarn Bigorre | 2 255 | 593,87 | 1 901,37 |
290 | 290 – CMCAS Périgord | 1 443 | 380,02 | 1 216,71 |
300 | 300 – CMCAS Poitiers | 2 887 | 760,31 | 2 434,27 |
305 | 305 – CMCAS Finistère Morbihan | 5 268 | 1 387,36 | 4 441,88 |
310 | 310 – CMCAS Ardennes Aube Marne | 4 936 | 1 299,92 | 4 161,94 |
325 | 325 – CMCAS Rodez | 1 497 | 394,24 | 1 262,24 |
330 | 330 – CMCAS Haute-Normandie | 8 197 | 2 158,73 | 6 911,56 |
335 | 335 – CMCAS Haute Bretagne | 4 252 | 1 119,79 | 3 585,21 |
345 | 345 – CMCAS Loire | 1 967 | 518,02 | 1 658,54 |
360 | 360 – CMCAS Strasbourg / Sélestat | 4 084 | 1 075,55 | 3 443,55 |
365 | 365 – CMCAS Thionville | 2 590 | 682,09 | 2 183,84 |
370 | 370 – CMCAS Toulon | 3 728 | 981,79 | 3 143,38 |
375 | 375 – CMCAS Toulouse | 9 735 | 2 563,77 | 8 208,37 |
380 | 380 – CMCAS Tours Blois | 8 539 | 2 248,80 | 7 199,93 |
390 | 390 – CMCAS Tulle – Aurillac | 2 033 | 535,40 | 1 714,19 |
395 | 395 – CMCAS Valence | 7 549 | 1 988,07 | 6 365,18 |
400 | 400 – CMCAS Valenciennes | 1 779 | 468,51 | 1 500,02 |
601 | 601 – CMCAS Seine-et-Marne (77) | 5 519 | 1 453,46 | 4 653,52 |
609 | 609 – CMCAS Val-de-Marne (94) | 2 687 | 707,64 | 2 265,63 |
610 | 610 – CMCAS Val-d'Oise (95) | 3 914 | 1 030,78 | 3 300,21 |
616 | 616 – CMCAS Yvelines | 5 148 | 1 355,76 | 4 340,70 |
621 | 621 – CMCAS Seine-Saint-Denis (93) | 7 276 | 1 916,18 | 6 134,99 |
622 | 622 – CMCAS Essonne (91) | 3 701 | 974,68 | 3 120,61 |
638 | 638 – CMCAS Paris (75) | 6 260 | 1 648,61 | 5 278,32 |
657 | 657 – CMCAS Hauts-de-Seine (92) | 16 490 | 4 342,74 | 13 904,06 |
705 | 705 – CMCAS Metz Régie | 1 126 | 296,54 | 949,42 |
715 | 715 – CMCAS Niort Régie | 742 | 195,41 | 625,64 |
720 | 720 – CMCAS Saint-Martin-de-Londres | 90 | 23,70 | 75,89 |
805 | 805 – CMCAS Martinique | 1 253 | 329,98 | 1 056,51 |
810 | 810 – CMCAS Guadeloupe | 1 373 | 361,59 | 1 157,69 |
815 | 815 – CMCAS Réunion | 1 390 | 366,06 | 1 172,02 |
820 | 820 – CMCAS Guyane | 738 | 194,36 | 622,27 |
825 | 825 – CMCAS Saint-Pierre-et-Miquelon | 78 | 20,54 | 65,77 |
830 | 830 – CMCAS Mayotte | 299 | 78,74 | 252,11 |
005 | 005 – CMCAS Agen | 1 893 | 498,53 | 1 596,14 |
015 | 015 – CMCAS Picardie | 4 299 | 1 132,17 | 3 624,84 |
025 | 025 – CMCAS Angoulême | 1 094 | 288,11 | 922,44 |
030 | 030 – CMCAS Pays de Savoie | 5 483 | 1 443,98 | 4 623,16 |
040 | 040 – CMCAS Avignon | 2 249 | 592,29 | 1 896,32 |
045 | 045 – CMCAS Bayonne | 2 789 | 734,50 | 2 351,63 |
050 | 050 – CMCAS Franche-Comté | 2 646 | 696,84 | 2 231,06 |
060 | 060 – CMCAS Languedoc | 6 488 | 1 708,65 | 5 470,56 |
070 | 070 – CMCAS Gironde | 7 793 | 2 052,33 | 6 570,91 |
072 | 072 – CMCAS Littoral Côte d'Opale | 4 252 | 1 119,79 | 3 585,21 |
075 | 075 – CMCAS Bourg-en-Bresse | 5 013 | 1 320,20 | 4 226,87 |
080 | 080 – CMCAS Berry Nivernais | 3 373 | 888,30 | 2 844,05 |
090 | 090 – CMCAS Caen | 2 109 | 555,42 | 1 778,27 |
095 | 095 – CMCAS Cahors | 751 | 197,78 | 633,23 |
Convention de gestion de M. / Mme [à compléter]
Entre :
1) Entreprise : [à compléter]
Direction (ou entité en charge) : [à compléter]
Unité : [à compléter]
Adresse : [à compléter]
Représentée par : [à compléter]
Agissant en sa qualité de : [à compléter]
d'une part,
2) Monsieur/ Madame [à compléter]
Adresse : [à compléter]
3) La fédération syndicale [à compléter]
d'autre part.
Convention de gestion de M. / Mme [à compléter]
Entre :
1) Entreprise : [à compléter]
Direction (ou entité en charge) : [à compléter]
Unité : [à compléter]
Adresse : [à compléter]
Représentée par : [à compléter]
Agissant en sa qualité de : [à compléter]
d'une part,
2) Monsieur/ Madame [à compléter]
Adresse : [à compléter]
3) La fédération syndicale [à compléter]
d'autre part.
Entre :
1) L'entreprise : [à compléter]
Adresse : [à compléter]
Représentée par : [à compléter]
Agissant en sa qualité de : [à compléter]
d'une part,
Et
2) CMCAS [préciser le nom] désignées ci-après la CMCAS
Adresse : [à compléter]
Représentée par : [à compléter]
Agissant en sa qualité de : [à compléter]
d'autre part,
Conformément à l'article [à compléter] de l'accord de branche sur les moyens bénévoles mis à la disposition des activités sociales des industries électriques et gazières conclu le [à compléter], il a été convenu ce qui suit :